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Message à la nation : Faure Gnassingbé "n’a rien dit", selon Me Zeus Ajavon (coordonnateur du CST/Opposition)
Publié le mercredi 30 avril 2014  |  Savoir News


© aLome.com
Me AJAVON ZEUS, coordonnateur du CST


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Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé "n’a rien dit" dans son message à la nation samedi dernier - veille de la célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo -, a estimé mardi, Me Zeus Ajavon, le coordonnateur du Collectif "Sauvons le Togo" (CST).

Ce Collectif est le plus grand regroupement de partis d’opposition et d’organisation de la société civile.

"Moi, je n’ai rien compris de ce qu’il (le chef de l’Etat) a dit. Il n’a rien dit", a déclaré Me Zeus Ajavon à nos confrères de la radio privée Victoire Fm.

Selon lui, le chef de l’Etat a "parlé comme d’habitude". "Si on doit faire les réformes, il doit le dire. Et de quelle manière ? C’est le moment de le dire. Il ne parle pas souvent au peuple, il parle au peuple deux fois par an. Alors, il faut qu’il dise ce qu’il a l’intention de faire, mais faut pas qu’il dise des choses en l’air, sans aucune précision", s’est énervé le coordonnateur du CST.

Dans son message, Faure Gnassingbé a invité la classe politique "à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates" dans des débats sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

"Il n’est pas étonnant" que le débat sur les réformes politiques "soit si animé, à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle (…) Toutefois et comme je l’avais déjà dit, le débat doit être utile et fécond. Il doit faire avancer la communauté de destin que nous nous efforçons de construire ensemble. Dans cet effort qui nous mobilise depuis plusieurs décennies, notre force ne peut résider que dans notre aptitude à savoir ce que nous voulons pour nous-mêmes et pour notre pays", avait-il souligné.

Le pouvoir et l’opposition n’arrivent pas à accorder leur violon sur le cadre des discussions devant conduire à des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Ces réformes doivent porter notamment sur la limitation du nombre de mandat présidentiel, le mode de scrutin et la recomposition de la cour constitutionnelle et de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), structure chargée de l’organisation des élections.

Pour l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir), seule l’Assemblée nationale est le "cadre le plus indiqué pour débattre utilement des réformes envisagées, conformément à l’esprit de l’Accord Politique Global (APG)", signé en août 2006 par les différents acteurs politiques togolais.

Pas question, selon les principaux partis politiques de l’opposition, minoritaires au Parlement. Selon le CST et la Coalition "Arc-en-ciel" - les deux principaux regroupements de partis de l’opposition avec respectivement 19 et 6 sièges contre 62 sièges pour le parti au pouvoir - l’Assemblée nationale n’est pas lieu approprié pour dialoguer.

Faure Gnassingbé (dans son message à la nation) a également abordé plusieurs autres sujets notamment l’accident survenu récemment à l’entrée d’Atakpamé (avec un bilan lourd : 48 morts et 14 blessés) en décrétant 2014, "année de la sécurité routière" au Togo, la "refondation" du "système de défense et de sécurité sur des bases nouvelles" et la construction de logements sociaux à partir de 2015.

Junior AUREL

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