Pour commémorer dignement et religieusement le 54e anniversaire de la proclamation de l’ABLODE (indépendance, liberté, souveraineté), dans l’attente ardente de l’avènement de l’ABLODE GBADJA, de l’ABLODE BLIBO (indépendance, liberté, souveraineté totale), et pour que « l’Eternel bénisse le Togo », conformément aux vœux de « la marche républicaine » togolaise, pour faire du « Togo chéri l’or de l’humanité », conformément aux exhortations de l’hymne national togolais, UFC-FRANCE avait inviter les togolais et les amis du Togo à participer ou à s’unir de cœur à la messe solennelle célébrée à cette intention dans le cadre majestueux de l’église de la Madeleine à Paris le dimanche 27 avril 2014.
La célébration fut à la hauteur de l’événement et de l’espérance. Après avoir rappelé l’autre évènement majeur célébré ce jour, à savoir la canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II, le curé de la paroisse de la Madeleine, le Père Bruno Horaist, entouré du père vicaire américain Brien McCorthy et du diacre togolais Antoine Zigah, a évoqué l’événement de l’indépendance du Togo dès l’introduction de la messe solennelle célébrée spécialement à l’intention du Togo, dans un recueillement unitaire togolais unissant dans la foi et l’espérance en l’ABLODE GBADJA des représentants de l’UFC, de UNIR et de SURSAUT-TOGO, bien que les représentants officiels du Togo y aient brillé par leur absence.
Au début de rafraîchissement offert par UFC-FRANCE à l’issue de cette célébration religieuse et unitaire de l’indépendance du Togo à Paris, et honoré par plusieurs participants de diverses nationalités du monde ayant participé à la messe, le Président de UFC-FRANCE, le professeur Pascal Kossivi Adjamagbo, a rappelé les paroles prononcées par le Père de l’indépendance togolaise, le Président Sylvanus Olympio, le jour de la proclamation de celle-ci le 27 avril 1960 : « Togolaises et Togolais, résolument unis, résolument décidés à travailler tous ensembles à l’œuvre commune. Nous ne disposons pas actuellement de ces énormes capitaux indispensables à tout progrès matériel, mais nous disposons de nos bras et de nos têtes qui peuvent souvent en tenir lieu. Mettez-vous à l’œuvre, que la tâche qui incombe à chacun de nous soit toujours accomplie de la manière la plus parfaite et le reste nous sera donné de surcroit…Nous devons tout mettre en œuvre pour que le Togo de nos fils et de nos filles soit plus beau, plus grand, plus unis que le nôtre. Les vielles querelles tribales, les vielles animosités de famille doivent définitivement disparaître. De l’océan aux frontières du nord, de l’Akposso au Mono, le Togo doit être un, libre et fier. Togolaises, Togolais, faisons tous aujourd’hui dans notre cœur le serment indéfectible de respecter la devise de notre Etat : « Travail-liberté-Patrie », que ces mots soient à jamais vivants dans notre esprit, que Dieu nous donne la volonté d’aimer notre Togo et d’en faire un pays heureux ».