Il y a quelques jours encore, Ferdinand Aketa Abalo dénonçait des menaces de morts sur sa personne de la part des numéros inconnus qui ne cessent de le harceler par coups de fil. Mardi, ce n'est plus une menace par téléphone. Le Rapporteur général de l’Union des Syndicats des Enseignants du Togo (USET) a été interpellé à Lomé par des agents de Police en civil qui le suivaient.
En effet, Aketa Abalo allait à une réunion de la base de son syndicat pour ensuite rallier ses camarades de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) en conférence de presse. C'est alors que les agents de la Direction centrale de la police judiciaire mettent la main sur lui.
Ses camarades du bureau de l'USEt, notamment Atsou Atcha, le chargé à la communication de l’USET qui a confirmé l’information dénonce clairement un acte d’intimidations et de menaces dont fait l'objet M. Akéta depuis un moment.
Certains font un lien entre cette interpellation et le mot d’ordre de grève lancé par l’USET il y a quelques semaines et qui est à l'origine des dysfonctionnement dans le bureau du syndicat que conduit quasiment Abalo Akéta.
En son temps, le mot d’ordre a été dénoncé par le Secrétaire général de l'USET, Sodja Kalaha, accusé par les enseignants de l'USET et qui est actuellement sur une chaîse éjectable.
Depuis que Sodja Kalaha semble baisser la main, c'est M. Akéta qui a repris le flambeau de la lutte syndicale au niveau de l'USET qui donne du tournis au gouvernement. L'homme est même préssenti à la tête du syndicat dans les prochain jours.
En attendant de savoir ce que la Police lui reproche, des voix se lèvent pour appeler à la libération de l'enseignant afin qu'il puisse rejoindre ses élèves dès mercredi matin.
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