Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Les centrales syndicales des travailleurs du Togo placent la journée du 1er mai sous fond de la protestation
Publié le jeudi 1 mai 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Marche de protestation des travailleurs à l`occasion de la fête du 1er mai


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Les six (6) centrales syndicales des travailleurs togolais à savoir, l’UNSIT, la CSTT, la CNTT, l’UGSL, la GSA et la CGCT ont fait ce jeudi à Lomé, une marche de protestation en lieu et place du défilé traditionnel qui sanctionne la fête du 1er mai, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.


Initiée par la Coordination des Centrales Syndicales des Travailleurs (CCST), cette marche de protestation est, pour les travailleurs, une occasion de « crier haut et fort leur désarroi, leur déception, et leur colère » au regard de « l’immobilisme » et du « dilatoire » du gouvernement face à leur problèmes et à ses propres engagements pris lors de nombreuses discussions et d’échanges.

Les responsables de la coordination ont saisi cette occasion pour insister sur le « manque de volonté du gouvernement, d’agir, de respecter sa parole et de prendre ses engagements pour créer des conditions appropriées à l’épanouissement du travailleur togolais.

« Trop c’est trop. Nous déplorons la sourde oreille que l’autorité fait pour ne presque pas répondre à nos doléances. C’est que quelque chose est fait mais il reste beaucoup à faire », a expliqué Ephrem Tsikplonou, porte-parole de la CCST.

Pour lui, il est impérieux que « certains décrets parmi les 32, soient pris pour accompagner l’application du nouveau statut général de la fonction publique et changer le visage des actions à mener ».

Pour l’heure, les centrales syndicales exigent entre autres, les décrets d’application du statut général de la fonction publique voté par l’Assemblée nationale le 20 janvier 2013, l’application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans tous les secteurs sans « réticence », la révision de la grille salariale et l’ouverture des négociations sectorielles pour que chaque secteur puisse trouver satisfaction dans son domaine.

Mao R.

 Commentaires