Une épidémie de choléra est en train de menacer la région maritime à son côté Est et plus précisément à Séko à 13km à l’Est d’Aného. Déclenchée le 9 avril dernier, elle a déjà fait deux (2) morts, un bébé et une femme et six cas constatés dans le milieu.
L’information n’a été seulement révélée que le 24 avril par la direction du District Sanitaire de la préfecture des Lacs qui signale que la maladie est apparue à la suite des cérémonies rituelles auxquelles avait participé la victime. Le bébé aurait été contaminé lors de l’enterrement de cette dernière auquel sa maman a participé avec l’enfant au dos. Une équipe de décontamination pour traiter les latrines, les dépotoirs, les ménages a été envoyée sur place. L’autorité sanitaire estimant que la maladie ayant été circonscrite en ce moment, les seules actions entreprises pour la circonstance se sont limitées à la distribution du chlore pour désinfecter les eaux de consommation puis la sensibilisation de la population sur l’hygiène et la maladie, son mode de contamination et les mesures prophylactiques.
En Août 2013 le gouvernement togolais avait dû accepter l’existence des maladies diarrhéiques dans la partie Est de la région maritime, la même que dans actuelles. La négligence avait entrainé la propagation de la maladie sur plusieurs sites le long de la frontière avec le Bénin. L’épidémie avait fait 71 morts et des centaines de cas révélés dans la région centrale et des Plateaux. La représentation nationale de l’Organisation Mondiale de la Santé avait volé au secours du Togo pour aider les services sanitaires à enrayer l’épidémie. L’aide a consisté à renforcer le système de surveillance épidémiologique.
La gestion de l’épidémie de choléra par les autorités togolaises a suscité des interrogations et des inquiétudes au sein de la population l’année dernière. A la mauvaise communication ses sont ajoutées des mesures dont l’adéquation avec le mal n’est pas assurée. L’absence d’un titulaire du Ministère de la santé serait l’une des causes de cette négligence.