En marge du démarrage du championnat national de football de Première Division samedi à Notsè, la Fédération togolaise de football (FTF) a lancé un vaste campagne contre les violences sur les stades. La déclaration solennelle des capitaines de Anges FC et de Maranatha de Fiokpo de « mettre la violence hors-jeu et de cultiver le fair-play ».
La campagne vise à conscientiser les acteurs du football et le public sur les actes de violence rencontrés sur certains stades la saison dernière et qui ont failli mettre prématurément fin au championnat si le ministère de la Sécurité et celui des Sport n’avaient pas pris rapidement les mesures pour décourager les fauteurs de troubles.
« Avec la campagne +Mettons la violence hors-jeu+, nous voulons rappeler aux acteurs du football ainsi qu’au public sportif que nos terrains de jeu ne doivent pas servir de cadres à des actes de violence. Le football est régi par des règles que les arbitres et les juges sont chargés d’appliquer. En tant qu’humains, il peut parfois arriver qu’ils commettent des erreurs mais cela ne doit jamais donner l’occasion aux acteurs et aux supporters pour basculer dans la violence », a indiqué Gabriel Améyi, président de la FTF dans une note de l'institution.
Les violences incriminées sont des agressions caractérisées entre joueurs, de joueur à arbitre, de dirigeant à arbitre, de spectateur à arbitre.
Selon les nouveaux règlements de compétitions de la FTF il faut prévenir les actes de violences en renforçant les mesures relatives à la sécurité, notamment l’encadrement des supporters et les restrictions à l’entrée dans les stades.
La FTF appelle donc à gérer l’euphorie de la victoire, surmonter la défaite, s’intégrer dans une équipe, respecter l’adversaire et les règles du jeu, mieux se connaître et gérer ses limites.