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La Ritournelle du CST, la stratégie qui va perdre Jean-Pierre Fabre et l’ANC
Publié le lundi 5 mai 2014  |  l


© aLome.com par Parfait
le collectif sauvons le togo
L coordonnateur, ZEUS AJAVON


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Non contents d’avoir plombé la fête de l’indépendance à certains togolais de par leurs actions, Zeus Ajavon et les siens veulent continuer leur travail de sape en appelant encore à une marche dans une quinzaine de jours. La même chanson depuis la naissance de cet hydre qui ne rapporte rien aux militants de ce club d’aigris en mal de popularité dans la capitale.


”On a envie de crier notre ras le bol, si ce n’est déjà fait plusieurs fois déjà ! Qu’ont-ils à nous imposer une vision et une stratégie qui ne porte pas de fruit ? ”, s’est exclamé un sympathisant du CST qui, visiblement excédé par cette énième appel à une marche de protestation annoncée pour le 10 Mai prochain. Il poursuit dépité :” nous avons marché pendant 4 ans avec l’ANC, on a vu ce que ça a donné au final. C’est à croire que nos leaders ne veulent pas apprendre de leurs erreurs”.


Il serait judicieux de prendre en compte les questionnements légitimes de ce militant mais il parait assez clair pour celui qui fait une lecture objectif de la scène politique togolaise que le CST en est bien conscient. Sauf qu’il n’a plus de porte de sortie. Et donc , il ne lui reste que cette chanson à reprendre à tout bout de champ, quitte à fatiguer les tympans de ceux qui l’écoutent, ce qui est en train de se produire.

La marche ou rien…
En d’autres lieux et en d’autres circonstances, l’annonce d’une marche de protestation d’une coalition des partis de l’opposition est vécue comme un évènement auquel on accorde un intérêt particulier. Il en a été ainsi dans ce pays à une certaine époque. Aujourd’hui, ce qui peut être considérer comme une arme a été tellement galvaudé par Jean-Pierre Fabre et Zeus Ajavon que plus personne ne lui prête attention. N’eut été la dispersion de celle du 26 Avril dernier, on aura vu le nombre de personne qui allait suivre Monsieur Ajavon et ses amis dans leur délire. D’ailleurs, a part les habitants de Kodjoviakopé, beaucoup de Loméen ne savaient même pas si la marche a eu lieu ou pas.


Ce qui prouve le peu d’intérêt accordé à ces appels par les habitants de la capitale. Il n’existe même plus de capital sympathie vis-à-vis du CST qui ne se résume qu’à son bureau et à quelques responsables de partis politiques. La persistance dans cette erreur à ne faire recours qu’à la marche aux moindres pépins va tuer l’ANC et son bras armé le CST. Et personne ne pleurerait sur leur cadavre. Le pays a besoin des fils qui réfléchissent à son développement et au progrès de la vie des concitoyens. La politique a ceci de particulier qu’elle ne se fait pas au dos du peuple. Autrement, on le paye cash. Et c’est ce qui perdra l’ANC et son leader qui, d’ailleurs, n’en est pas un.

L’étoffe d’un leader…

De retour de sa tournée dans la partie septentrionale du pays, Jean-Pierre Fabre s’est livré à un exercice dans lequel il n’excelle guère : se livrer aux questions réponses dans une émission radio ou télévisée. Sa prestation sur Radio Victoire la semaine dernière n’est pas digne de son statut de leader de l’ANC et de celui de chef de file de l’opposition. Jean-Pierre Fabre a une fois de plus prouvé aux yeux de l’opinion nationale et internationale qu’il n’a pas l’étoffe d’un leader tant sa sortie médiatique sur Radio Victoire était en dessous, très en dessous de la moyenne.


Sur l’échelle des appréciations, on mettrait médiocre. On comprend aisément pourquoi ces interventions médiatiques sont rares comme les pleurs d’un chien. Aucune structuration dans les idées. Aucune élégance dans la parole, aucun égard pour les autres acteurs politique. Ca fusait et partait dans tous les sens. Ce qui a fait dire à un observateur de la scène politique qu’il lui serait très difficile de d’incarner le leader incontesté et incontestable comme l’a été il y a de cela quelques années, son mentor Gilchrist Olympio.


Jean-Pierre Fabre manque de charisme et ne dégage pas ce magnétisme qui entoure les bons et vrais leaders. Jean-Pierre apparait comme un quelconque homme politique du pays, usant du verbe comme tout autre individu et n’ayant aucune emprise sur les foules. Il lui serait alors difficile d’arborer les insignes du pouvoir. Même dans les rêves les plus fous où il se serait sorti d’affaire, Jean-Pierre Fabre risque de n’être qu’un piètre président de la république car, une fois encore, il n’a pas la carrure nécessaire pour incarner le pouvoir.


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