Depuis plusieurs semaines, les nerfs des 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU, sont mis à rude épreuve. La plus haute instance onusienne est au cœur du dossier syrien. Chine et Russie refusent toute résolution qui autoriserait une intervention militaire en Syrie. La France, les Etats-Unis et la Grande Bretagne qui, un temps, avaient songé à se passer d’une décision du Conseil, ont fait marche arrière.
Le Togo, membre non-permanent du Conseil de sécurité, comme les autres pays militent pour une initiative qui passe par l’ONU. La tendance générale est d’ailleurs d’attendre les conclusions des experts sur l’utilisation d’armes chimiques qui seront transmises au Conseil de sécurité, avant d’aller plus loin. La prudence est donc de mise chez les diplomates.
Dans une lettre au secrétaire général Ban Ki-moon et à la présidente du Conseil de sécurité Cristina Perceval, le représentant permanent de la Syrie à l'ONU Bachar Dja'afari (photo) demande à M. Ki-moon d'assumer la responsabilité d'empêcher toute agression contre la Syrie et de favoriser une solution politique à la crise en Syrie".
Il estime que le Conseil de sécurité doit "rester dans son rôle de garant de la sécurité en empêchant tout recours absurde à la force en dehors de la légitimité internationale".