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Situation politique / Législatives : "Vive préoccupation" des Evêques du Togo
Publié le mardi 25 juin 2013  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Les Evêques du Togo


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Les Evêques du Togo ont exprimé leur "vive préoccupation face au délitement du climat sociopolitique", invitant les dirigeants, les partis politiques, les hommes et femmes de bonne volonté à prendre "des initiatives pertinentes et responsables pour créer un cadre de concertation et rapprocher les positions des différents acteurs en vue d’une décrispation de la situation et ce, avant la tenue des élections législatives" le 21 juillet prochain.

La situation était peu tendue ces derniers mois, les principaux partis politiques de l’opposition ayant organisé plusieurs manifestations pour exiger un dialogue "franc et sincère" avant la tenue de ces législatives.

Mais depuis la semaine dernière, le climat s’est un peu décrispée, suite à des concertations entre acteurs politiques sous la médiation de Mgr Nicodème Barrigah, Archevêque d’Atakpamé et ancien président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Les tractations ont conduit à la prorogation de trois jours de la date butoir du dépôt des dossiers pour ces élections et la libération de certains militants et responsables de l’opposition. En plus, tous les principaux partis politiques de l’opposition ont déposé de listes pour ce scrutin.

Selon les Evêques du Togo, "le souci de préserver la paix dans la justice et la vérité impose à tout citoyen et à toute citoyenne, l’obligation d’œuvrer pour éviter que nous nous retrouvions pris dans un engrenage de violence et de destruction de notre héritage commun".

"Depuis les graves incendies des marchés de Kara et de Lomé, bien d’autres événements malheureux se sont produits et notre pays a considérablement régressé au plan de la confiance entre les citoyens et certaines Institutions importantes de l’Etat, entre gouvernants et gouvernés, entre populations et forces de l’ordre chargées de la sécurité publique, entre partis politiques d’opposition et gouvernement", soulignent les Evêques.

Ces derniers ont cité pêle-mêle, "des interpellations et emprisonnements suivis de déclarations pour le moins confuses qui sont loin d’éclairer les Togolais et Togolaises sur les vraies responsabilités de ce drame honteux pour notre pays", les "soulèvements à répétition dont les conséquences douloureuses font déplorer non seulement des violences et la destruction de Commissariats et autres édifices publics dans plusieurs villes du pays, mais surtout des pertes en vies humaines de jeunes concitoyens", les "négociations particulièrement difficiles entre les partis de l’opposition politique, les Organisations de la société civile et le gouvernement" etc...

Ils ont salué les efforts qui ont été déployés, de part et d’autre, ces derniers temps dans le cadre de la préparation des législatives, scrutin qu’ils souhaitent "libres, transparentes et équitables".

"Cependant, nous exhortons à ce que des démarches courageuses et humbles soient entreprises les uns envers les autres et à des degrés divers et par des méthodes qui honorent nos valeurs morales authentiques de respect des personnes, de leur vie, de leurs familles, de leur dignité propre et des Institutions publiques", précisent-ils.

Au total 12 partis politiques, 2 regroupements (au total 22 partis politiques) et 15 indépendants ont été enregistrés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Quelque 1.174 candidats dont 159 femmes (avec tous les suppléants) sont en lice pour ces législatives

Ce lundi, l’Union européenne (UE) et les Nations Unies se sont réjouies de la présentation de listes par tous les principaux partis politiques à ces législatives et ont appelé à la mise en place des "mesures et procédures" pour un scrutin "crédible et transparent".

Rappelons que 91 sièges sont en jeu dans 30 circonscriptions électorales contre 81 sièges que compte l’actuelle Assemblée nationale. FIN

Edem Etonam EKUE

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