Afreepress - Les centrales syndicales, face aux propositions du gouvernement sur la nouvelle grille salariale devant faire l’objet d’un décret d’application du statut général de la fonction publique, ont souhaité prendre du temps pour étudier préalablement ces propositions avant de revenir à la table de discussion.
C’est ce qui ressort de la rencontre de ce lundi entre ces centrales syndicales et le gouvernement, pour discuter sur la possibilité d’un consensus autour de cette grille salariale qui doit être annexée au décret d’application de la loi portant nouveau statut général de la fonction publique.
Pour le porte-parole des centrales syndicales Palanga Yves, les discussions vont continuer avec le gouvernement après que chaque centrale syndicale ait pris le temps d’étudier de fond en comble les propositions du gouvernement.
Du côté du gouvernement, les ministres de la fonction publique Kolani Gourdigou, et de l’emploi John Siabi Kwamé-N’krumah, ont estimé que les premières propositions des centrales syndicales étaient économiquement difficile, et c’est ce qui explique la nouvelle proposition du gouvernement qui d’ailleurs va leur couter 36 milliards de francs CFA sur la masse salariale.
« Les première propositions des centrales syndicales avaient pour nous un lourd impact financier, c’est pour cela nous avons proposé un plan B qui nous coûtera 36 milliards », a expliqué le ministre du travail et de l’emploi, qui ajoute que les conditions d’échelonnement de ce plan seront discutées prochainement si les centrales sont d’accord.
Toutes les centrales syndicales prennent part à ces discussions pour témoigner de leur volonté à voir les conditions de vie et de travail de tous les fonctionnaires togolais améliorées.