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L’UNFPA prépare les médias à accompagner l’agenda du CIPD au-delà de 2014
Publié le mardi 6 mai 2014  |  AfreePress




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Togo - Le Programme d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (PA/CIPD+20) qui traite de la dimension sociale du développement depuis 1994 dans 179 pays, est au cœur des préoccupations du Fonds des Nations Unies pour la Population au Togo (UNFPA-Togo) à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé), a constaté l’Agence Afreepress.


Pour permettre aux médias d’accompagner la mise en œuvre de l’agenda du CIPD au-delà de 2014, année apothéose du processus, une quarantaine de journalistes voient leurs capacités renforcées en matière des questions de population et de développement.

« L’année 2014 marque le terme du PA/CIPD, adopté par 179 pays dont le Togo, à l’issue de la conférence du Caire tenue du 8 au 13 septembre 1994. Une revue opérationnelle dudit programme d’action a été entreprise dans tous les pays, afin de célébrer les progrès accomplis par rapport aux progrès fixés et apprécier la pertinence de ce programme au-delà de 2014 dans les différents domaines », a déclaré Koffi Vidzrakou, représentant du représentant-résident de l’UNFPA au Togo.

Afin de permettre aux médias d’accompagner la mise en œuvre du PA/CIPD au-delà de 2014 « pour une meilleure prise en compte » des questions de population et de développement dans les médias, notamment la santé sexuelle, la santé de reproduction et de famille, c’est ce qui justifie cette rencontre, a-t-il ajouté.
Au Togo, plusieurs progrès ont été accomplis en la matière. Il s’agit entre autres de l’adoption en 1998 de la politique nationale de population, la mise en place du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP-Togo), la conduite auprès des populations d’une série d’enquête, à savoir l’enquête QUIBB en 2006 et 2011 et le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté adopté (DSRP) en 2009.

« Les impacts de ces progrès sont la régression des mutilations génitales féminines de 12% en 1996 à 6% en 2008. Aujourd’hui, la représentativité féminine au parlement est passée de 11 à 15%. Sur le plan éducatif, le taux de scolarisation de la jeune fille a été amélioré avec à la clé 81% au cours primaire, 42% au collège et 12% au lycée », a renchéri Dodzi Doévi, coordonnateur général de l’Unité de Gestion et de Coordination des Programmes (UGCP) entre le gouvernement et le Système des nations Unies (SNU).
Cependant, ces « avancées significatives » contrastent avec la croissance démographique annuelle de 2,48% contre une croissance économique de 4,9%, a-t-il relevé.

Pour les 10 à 15 années à venir, il est important de mobiliser « suffisamment » les ressources financières, humaines et matérielles « pour la satisfaction des besoins des jeunes, des femmes et des groupes sociaux vulnérables ».
Aussi, faut-il renforcer le plaidoyer « pour plus d’implication des décideurs dans les questions de population et de développement ».

Telli K.

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