Le Comité Interparlementaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ((CIP-UEMOA) tient sa 16ème session extraordinaire à Lomé depuis lundi sur le thème «Evaluation des systèmes électoraux des états membres de l’UEMOA ». Cette réunion internationale rassemble quarante (40) députés des parlements des huit (8) Etats membres pour le renforcement des capacités dans le cadre de l’observation des élections apaisées. Les travaux ont démarré en présence d’éminentes personnalités dont Dama Dramani, le Président de l’Assemblée Nationale togolaise.
Selon M. Victor Dangnon, le Président du CIP-UEMOA, le choix du thème relève de l’actualité que marque la progressive mutation du CIP en parlement plénier. « A cette étape qui annonce la validation de nouveaux textes, dont le mode de désignation de parlementaires de l’Union en l’occurrence, il est important qu’une vue globale de nos systèmes électoraux nationaux actuels soient faite et partagée », a déclaré M. Dagnon. D’après lui, cette thématique servira de sources d’inspiration pour les autres défis en attente pour la commission.
L’objectif visé par cette réunion internationale, est « d’aboutir à une harmonisation des systèmes électoraux des états de l’espace communautaire en vue de rationaliser la gouvernance électorale ». Il s’agira de traiter des questions de stabilité et du maintien de la paix sociale dans la sous-région. « L’Afrique en générale, notre sous-région en particulier, est toujours le théâtre de contestations, justifiées ou non des résultats des élections », a relevé Dama Dramani, Président du Parlement du Togo. « Ces contestations souvent violentes sont sources d’instabilité politique chronique dans beaucoup de pays de la communauté », a-t-il indiqué.
Face à ces sources de conflits, la commission s’engage ainsi pour la recherche des solutions communes dont « améliorations nécessaires à apporter aux systèmes électoraux dans ses pays afin de garantir la transparence des consultations électorales et référendaires ».
Cette rencontre qui prendra fin le 11 Mai prochain, va permettre aux députés de mener des discussions franches qui seront des balises des crises avant, pendant et après de multiples élections sans épargner celles qui se pointent déjà à l’horion 2015 dans plusieurs pays de l’UEMOA.
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