« (…) si nos sensibilités ne pouvaient pas prendre non plus la première vice-présidence, il revenait aux sensibilités de l’opposition de prendre au moins, les deuxièmes et la troisième vice-présidence (2e par exemple au CST et 3e à ARC-EN-CIEL). Cela nous a été refusé et pour être honnête, on a accepté que le CST prenne la 2è vice-présidence et on a refusé la 3è vice-présidence à Arc en ciel ». Ainsi parlait l’Honorable Patrick Lawson, 1er Vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).
Lundi, au siège du parlement, a eu lieu l’élection du nouveau bureau entendu. L’opposition au parlement a laissé libre les différents postes au parti présidentiel seul. L’ARC EN CIEL qui a présenté la candidature de Me Apévon Dodji, a finalement retiré la candidature avant les élections proprement dites. Pourquoi ? Difficile de le savoir. Mais certaines observateurs de la scène politique l’expliquent par le fait que, à la grande surprise de l’ARC EN CIEL, le CST n’a postulé à aucun poste et de même pour l’UFC.
A l’Union pour la République (UNIR), les militants de premières heures élus ont exprimé leur regret, car, disent-ils, l’UNIR est un parti de partage et c’est dans cet esprit que, des tractations ont été menées pour amener les élus de l’opposition à faire partie du bureau mais en vain.
« Vous avez constaté que, au niveau des autres postes, il n’y a pas eu des membres de l’opposition. Comme vous le savez très bien, l’UNIR est un parti de partage. Nous avons mené les tractations pour amener CST, ARC EN CIEL et autres à pouvoir faire partie du bureau. Malheureusement, on s’est efforcé et cela n’a pas eu lieu. Nous aurions bien voulu, mais dommage », a regretté l’honorable Atcha Dédji-Affoh.