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TOGO: Mme Victoire Dogbé rejette les observations de l’économiste Kako Nubukpo et s’arroge les prérogatives du ministre des Finances
Publié le vendredi 9 mai 2014  |  Liberté hebdo


© Autre presse
Mme Victoire Tomégah- Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes


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Ministère du Développement à la Base ou de la Propagande à la Base ? Après les multiples projets à l’endroit des jeunes et qui tardent à porter leurs fruits malgré les clairons voulant démontrer le contraire, Mme Victoire Tomégah-Dogbé s’arc-boute désormais sur un domaine qui relève carrément du ministère de l’Economie et des Finances, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI). Tout économiste qui ose relever des dysfonctionnements dans ce projet goûte au courroux de la « ministre des jeunes », à l’instar du ministre de la Prospective, Prof. Kako Nubukpo.
En janvier dernier, Faure Gnassingbé himself s’était déplacé à Kara pour présider au lancement du Fonds national de la finance inclusive, un nouveau concept imaginé dans les officines du régime et censé sortir à terme près de 2 millions de citoyens togolais de l’extrême pauvreté. Quoi de plus louable pour un chef d’Etat qui désire repousser les frontières de la misère des devantures de ses citoyens ? Mais très tôt, beaucoup d’analystes dont le quotidien LIBERTE y ont vu une manière plus subtile pour le régime d’appâter des citoyens crédules, au vu des échéances électorales qui s’annoncent. Lors de la mise en œuvre effective du premier produit du FNFI dénommé Accès des pauvres aux services économiques et financiers (APSEF), des montants de…30.000 FCFA ont été remis à chaque bénéficiaire pour se sortir de la pauvreté. A croire que les bénéficiaires qui vivent déjà dans l’extrême pauvreté, devront disposer d’autres sources de revenus pour vivre, le temps de fructifier cette somme.
Nous apprenons que des critiques auraient jailli lors d’un conseil des ministres au sujet des contours du FNFI. A en croire des sources, le ministre de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques, Prof Kako Nubukpo, économiste de formation, aurait porté des réserves et suggéré qu’une structure plus autonome se charge de la mise en œuvre du projet FNFI. Lorsqu’on s’en tient rien qu’au premier produit qui est l’APSEF, celui-ci devra couvrir près de 300.000 bénéficiaires si l’on se réfère aux chiffres communiqués par les initiateurs. Autrement, près de 9 milliards seront investis en 2014 dans l’APSEF alors qu’il reste d’autres produits à découvrir, futurs fils du FNFI. Avec ces autres produits à venir, ce sont d’autres milliards qui seront prêtés aux populations. Le ministère de la propagande, pardon, du Développement à la Base étreignant mal parce que voulant trop embrasser, la proposition de l’économiste Nubukpo est loin d’être farfelue. Mais la ministre Tomégah-Dogbé se serait emportée contre cette idée, demandant au Prof Nubukpo de ne pas se mêler de son affaire.
Qu’est-ce qui peut tant faire faire de zèle à Victoire Tomégah-Dogbé si l’objectif réellement poursuivi demeure le bien-être des populations et si aucun dessein perfide n’est caché derrière sa propension à vouloir figurer « dans toutes les sauces » ?
Dans le cadre de l’application de la loi n° 95-014 du 14 juillet 1995 portant sur la réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit, la Cellule d’Appui et de Suivi des Institutions Mutualistes ou Coopératives d’Epargne et/ou de Crédit (CAS-IMEC) fut créée par l’arrêté n° 088/MEF/DE du 17 juin 1996 modifié par l’arrêté n° 269/MFP/SG du 5 octobre 1998. Suite à un appel d’offres, 18 structures de microfinance ont été sélectionnées pour piloter le premier produit. CASIMEC étant une structure du ministère de l’Economie et des Finances, pourquoi diantre, le gouvernement ne peut-il pas confier la gestion du FNFI à ce ministère qui est chargé des institutions de microfinance et c’est encore à celui du Développement à la Base qui ploie déjà sous le poids d’une multitude de projets dont les impacts sont difficilement mesurables, qu’elle revient?
Bien que les dispositions du code électoral interdisent les achats de conscience, le régime a pris depuis un certain temps le malin plaisir de proposer des prêts à taux réduit à des populations qui croulent sous le poids de la misère savamment orchestrée par le pouvoir lui-même. Et ceux qui ont du mal à honorer leurs engagements, n’hésitent pas à vendre leur âme au régime, pourvu qu’ils jouissent des prêts en toute quiétude. Puisqu’aucune mesure allant dans le sens de la formation de groupes solidaires en tenant compte des qualités intrinsèques de chacun, n’a été initiée à l’endroit des bénéficiaires alors que c’est la base du premier produit du FNFI. Et une fouille tenue permet de découvrir que des Ong ont entrepris cette forme d’aide aux populations il y a déjà une quinzaine d’années avec des résultats qui sont loin d’être encourageants. Pourvu que les appréhensions du Prof Nubukpo ne se vérifient pas, parce qu’à notre humble point de vue, ce FNFI est trop balaise pour tenir dans les jupons du Développement à la Base. A moins que la véritable finalité ne soit que pour donner l’impression que « le chef de l’Etat ne ménage aucun effort pour lutter contre .
LIBERTE HEBDO

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