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Trois nouveaux signaux de la tournée du PM chinois en Afrique
Publié le samedi 10 mai 2014  |  Xinhua




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La dernière tournée du Premier ministre chinois Li Keqiang en Afrique, la première depuis son investiture en mars 2013, n'est pas que symbolique. Quatre pays en une semaine, la tournée de M. Li a transmis trois nouveaux signaux sur le renforcement de la coopération sino-africaine.


Le premier signal est l'idée du "développement inclusif". Cette notion, qui met l'accent sur le développement "vert et équilibré", a été évoquée à maintes reprises par M. Li dans son discours prononcé jeudi au Forum économique mondial sur l'Afrique, dans la capitale nigériane, Abuja.
Dans le cadre du développement inclusif, la Chine assurera la prise de responsabilité sociale de ses entreprises opérant en Afrique, renforcera la lutte contre le trafic de l'ivoire, et financera la protection de la diversité biologique du continent africain par un don de dix millions de dollars, a mentionné le Premier ministre chinois.
Ces engagements vont sans aucun doute rafraîchir la coopération sino-africaine. Il y a lieu de croire que de plus en plus d'habitants africains pourront bénéficier de ces mesures et qu'une meilleure protection de l'environnement pourra être réalisée en Afrique.
Le deuxième signal concerne l'approfondissement de la coopération dans le domaine des infrastructures, l'un des fleurons de la coopération sino-africaine de ces dix dernières années.
M. Li a affirmé, en présentant le plan "trois réseaux" à Abuja, que la Chine est prête à fournir de l'aide à l'Afrique dans le développement des réseaux de chemin de fer à grande vitesse, de routes express et de l'aviation régionale.
Ce nouveau plan, qui est fondé sur un esprit gagnant-gagnant et présente une belle perspective, devrait contribuer à la réalisation du rêve d'unification de toute l'Afrique, ainsi qu'à l'amélioration des conditions de transport en faveur des millions d'habitants africains.
Le troisième signal consiste en l'élargissement de l'aide chinoise pour l'Afrique.
Plusieurs mesures concrètes ont été avancées à cet égard par M. Li lors de ses séjours à Addis-Abeba et à Abuja.
A citer comme exemple, la Chine consacrera plus de la moitié de son aide étrangère à l'Afrique, augmentera ses prêts aux pays africains de dix milliards de dollars pour porter à 30 milliards le montant total promis, et fournira en cinq ans des formations à quelque deux mille techniciens et gestionnaires dans le domaine de l'agriculture. Il est surtout à noter que l'aide chinoise en Afrique n'est assortie d'aucune condition préalable, ni de la moindre intention de s'ingérer dans les affaires intérieures des pays partenaires. Cette simplicité est née de la sincérité démontrée par la Chine dans son amitié avec l'Afrique.
Dans cet ordre d'idée, la coopération sino-africaine a porté ses fruits ces dix dernières années.
En 2013, le commerce entre les deux parties a atteint 210,3 milliards de dollars, alors que ce chiffre n'était que de 250 millions de dollars en 1965. Parallèlement, les investissements directs chinois en Afrique ont dépassé 25 milliards de dollars en 2013, et plus de 2.500 entreprises chinoises sont installées sur le continent dans divers secteurs, créant des dizaines de milliers d'emplois pour les habitants locaux.
Les exploits précédents ont jeté une base solide à la coopération sino-africaine, et les trois signaux transmis lors de la visite du Premier ministre chinois devraient élever ce partenariat à un niveau supérieur. Et ce, au profit de l'Afrique et de la Chine toutes à la fois.


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