Le Togo vient d'enregistrer un nouveau parti politique. Il s'agit du nom de Front des Patriotes pour la Démocratie(FPD), un parti dirigé par l'ancien ministre Djimon ORE. Le parti a été porté sur les fonts baptismaux samedi. Il a pour ambition d'apporter sa contribution à la marche de l’opposition vers la victoire.
Composé en majorité des anciens militants et sympathisants de l’UFC, ce parti résulte de la conviction des gens que son Président appelle « les militants de la démocratie, victimes de la haute trahison ».
« Pour ne pas être complice du soutien de la dictature séculaire en voie de s’établir sur la terre de nos aïeux, nous, militants de la lutte pour la libération du Togo avons décidé depuis le 15 septembre 2013 de réaffirmer notre engagement et notre détermination à poursuivre le combat au sein de l’opposition. Ainsi après huit mois d’intenses réflexions, nous nous constituons en ce jour du 10 mai 2014 en parti politique », a déclaré Djimon ORE.
Par ce choix, l’ex ministre de la communication, actuel député à l’assemblée nationale et sa suite de déçus de l'UFC entendent mettre la main à la pâte de l’avenir du Togo. Pour y parvenir, ils proposent dans leur projet de société, une transition politique consensuelle pour le règlement définitif de la crise, afin que la démocratie, le développement et la renaissance du Togo soient au rendez-vous dans le pays.
Prononçant sur l’actualité brulante de l’heure au Togo, ORE, exige du gouvernement, l’ouverture sans délai d’un dialogue national autour de la question d’une transition politique qui devra déboucher sur la mise en place de la 5ème République. «Si d’un côté, il y a la bonne foi et la bonne volonté et de l’autre le courage et la ténacité, l’alternance serait effective au Togo en 2015», a-t-il ajouté.
Avec un bureau directeur de 15 membres, le FPD pour son lancement a vu la participation d’un nombre important de responsables, aussi bien de la société civile que de partis politiques. Au rang de ces derniers se trouvent Me Dodji Apevon, président du CAR et Aimé Gogue, président d’ADDI.