Le nouveau Bureau de l’Assemblée nationale ne comporte que des députés issus du parti UNIR (majorité présidentielle). Pour les opposants de l’ANC et du CAR, c’est inacceptable. La 2e et 3e vice-présidence auraient du leur revenir, ont-ils expliqué.
UNIR a raflé 62 sièges sur 91 que compte l’Assemblée. Cette majorité absolue dispense donc d’accorder des postes aux députés d’opposition. C’est aussi cela la démocratie.
Ce qui n’empêche pas un dialogue franc dans l’hémicycle et en commissions. Ce qu’ont d’ailleurs reconnu Patrick Lawson (ANC) et Apévon Dodji (CAR).