Parlant des IST/VIH/SIDA, le Corridor Abidjan-Lagos fait face à de nouvelles réalités ainsi qu’à des pratiques observées sur les sites frontaliers.
Le poids non négligeable des populations clés les plus exposés au risque d’infection de la pandémie (tels que les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), et les consommateurs des drogues injectables (CDI) dans la transmission des IST/VIH) en est une parfaite illustration.
Ce sont de nouvelles donnes que la stratégie communicationnelle de l’Organisation pour le corridor Abidjan-Lagos (OCAL) n’avait probablement pas pris en compte. A l’issue d’une rencontre sous régionale ouverte jeudi, les responsables de l’OCAL comptent saisir l’opportunité de doter leur institution d’une nouvelle stratégie de communication qui sera une version révisée du précédent document.
‘’La nouvelle stratégie de communication inclut des interventions au profit de ces deux nouveaux groupes cibles (notamment les HSH et les CDI)’’, a indiqué à cette circonstance, M. Edy Anthony, secrétaire exécutif de l’OCAL.
Il espère par ailleurs une consolidation des prérogatives de cette organisation en matière d’activités transfrontalières de prévention dans la lutte contre le VIH/SIDA au profit des populations clés et des populations migrantes.
Il faut rappeler que le Corridor Abidjan-Lagos prend en compte 5 pays à savoir, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria.