Togo - Triste image à la une des journaux parus ce lundi. Le corps sans vie repêchée des eaux de l’ambassadeur du Togo au Gabon Adéwi Essohanam, et celle d’une jeune fille qui l’accompagnait.
« L’ambassadeur du Togo au Gabon retrouvé mort dans sa voiture au fond de l’océan », titre forum de la semaine qui se demande « vendetta ou mort naturelle ? ».
Le quotidien poursuit en écrivant qu’« aucun motif n’est pour le moment connu sur la base d’expertise légale et judiciaire. Toutefois, il se nourrit à Libreville l’hypothèse d’état d’ébriété avancée ».
Nouvelle opinion qui titre « la diplomatie togolaise en deuil », décrit entre ses lignes « les circonstances du drame ».
« C’est au petit matin du samedi 10 mai 2014 que les Librevillois ont été alerté de l’absurde et triste nouvelle faisant état du rejet par la mer d’une voiture d’immatriculation diplomatique », écrit le journal.
Plus poussée dans ses investigations, Le Correcteur estime que « le diplomate Adéwi Essohanam se rendait le vendredi nuit à Point Dénis, une presqu’île, haut lieu de fête exclusivement réservée aux hommes huppés, pour s’offrir une partie de plaisir avec une pute gabonaise ».
« A en croire les témoignages, le diplomate qui avait déjà pris un verre de trop devait stationner son véhicule à « Michelle Marie » au bord de la mer avant de prendre le bateau pour Point Dénis. Mais sous l’effet de l’alcool et vu son âge assez avancé, il a perdu le contrôle de sa voiture qui a continué sa course dans la mer », poursuit le journal.
En politique, Le Correcteur annonce la reprise des discussions à la primature pour mardi au sujet des « réformes constitutionnelles et institutionnelles ».
D’après le journal qui soutient que l’ANC, ADDI, l’UFC, le CAR, UNIR ont reçu un courrier à cet effet, « tous les leaders des partis d’opposition cités ont confirmé avoir reçu cette invitation sans avoir une idée réelle de la façon dont le dialogue sera conduit. Tellement la lettre adressée aux leaders était creuse et ne donnait aucune précision sur la nature de la rencontre ».
Autre sujet débattu en politique, la tournée de sensibilisation de la délégation de l’ANC à l’intérieur du pays.
« Présence des populations aux meetings de l’ANC à l’intérieur du pays, plus par curiosité que par intérêt », titre le Dialogue qui écrit « la naïveté aidant, Fabre et comparses croient que les foules qui viennent les regarder sont vraiment les leurs. Erreur, l’idée qui anime tout ce beau monde c’est beaucoup plus la curiosité de voir ce Togolais qui fait marcher ses militants depuis bientôt 5 ans pour des choses qu’il sait non évidente ».
Sur la question, Le Correcteur rebondit et écrit que « dans les villages, les populations n’ont pas manqué de témoigner en retour leur reconnaissance et leur soutien au leader de l’ANC. Elles ont exprimé leur reconnaissance à Jean-Pierre Fabre en sortant massivement et dans l’allégresse pour l’écouter ».
Dans une analyse assez poussée, Nouvelle Opinion se demande « depuis 2010 que l’ANC a commencé par marcher, qu’a-t-elle obtenu de substantiel outre que des militants ont été conduits à l’abattoir pour qu’ils soient blessés à la fin ? ».
En économie, le Dialogue et Nouvelle Opinion sont revenus sur le don de matériel roulant et d’ordinateurs du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) aux prestataires de services financiers « pour améliorer leur travail ».
La crise à Ecobank impliquant le président de la chambre du commerce et de l’industrie, Jonathan Fiawoo a refait surface entre les lignes de Forum de La Semaine et Le Combat du Peuple.
« Jonathan Fiawoo : sa chute ? », s’interroge Golfe Info qui estime que c’est peut-être l’affaire qui risque d’emporter Jonathan Fiawoo de la tête de la CCIT ».
Combat du Peuple pour sa part titre « le sadique Fiawoo confondu, reconnaît être le commanditaire du vol des 2 500 000 000 francs ».
La présence du chef de l’Etat à l’inhumation vendredi dernier de Mr Dosseh-Anyron a été rappelée par quelques journaux. Cependant le sujet a fait la une du grand quotidien national d’information Togo presse.
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