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Jean-Pierre Fabre, l’éternel négativiste
Publié le mardi 13 mai 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Jean Pierre FABRE, Président de l’ANC


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Au cours de ces deux dernières semaines, notre pays a vécu plusieurs évènements importants dans sa vie en tant que nation.


Il s’agissait de la célébration du 54ème anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale, la messe d’action de grâce pour la canonisation des papes Jean 23 et Jean Paul 2, deux grands saints de notre époque, et les obsèques du tout premier archevêque que l’Eternel a offert à notre pays.

La constitution togolaise dispose dans son premier article que le Togo est un Etat de droit, laïc, démocratique et social. Et c’est aussi dans cette même constitution notamment dans son préambule qu’il est dit que tout le peuple togolais est placé sous la protection de Dieu.


Ceci dit, les évènements susmentionnés, quand ils interviennent, requièrent la mobilisation et la disponibilité des plus hautes autorités du pays qui démontrent à travers cela, leur attachement aux valeurs citoyennes et leur disponibilité à cultiver ce qu’il y a de valorisant dans l’humain, et à servir de modèle pour les générations qui suivront. Ainsi, ils oeuvrent sans pour autant le dire, pour l’union du peuple togolais autour des grandes valeurs de la nation qui transparaissent dans notre hymne « Terre de nos aïeux » et cela ne peut qu’être salutaire à tous points de vue.

L’indépendance du Togo est un évènement unique. Ceux qui comprennent la vraie et réelle signification de l’indépendance, savent qu’il n’y a d’autres façons de la célébrer que de transcender, ne serait-ce qu’en l’espace d’une journée, les clivages de tous ordres, pour se fondre dans une sorte de communion nationale en vue de réchauffer les liens qui doivent exister entre des frères et sœurs d’un même terroir, unis par une histoire et une destinée communes.

Mais malheureusement, ceci n’est pas dans l’ordre normal des choses chez certains fils de notre pays qui jusqu’à présent, se refusent de faire l’effort de se mettre au diapason pour comprendre normalement les choses. On était là à penser que cette manière de voir les choses se limitait seulement à leur compréhension de la célébration de l’indépendance mais on a été sérieusement désenchanté de constater que c’est un syndrome qui s’étend dangereusement à d’autres faits et évènements et qui mérite d’être rapidement soumis à un diagnostic pour savoir la thérapie appropriée à proposer.

En effet, il n’est plus à démontrer que l’UFC originelle s’était toujours illustrée par son attitude à célébrer le 27 Avril comme si l’évènement célébré se rapportait à un Togo entièrement à part qui n’a rien à voir avec Notre Togo dont la souveraineté a toujours été incarnée par des autorités reconnues par la communauté internationale. Cette manière singulière de célébrer le 27 Avril a continué jusqu’à la signature en Mai 2010 de l’accord dit historique entre l’UFC et le RPT qui deviendra UNIR. Malgré cette catharsis opérée par Gilchrist Olympio et qui aurait pu permettre à ses lieutenants de donner une nouvelle orientation à leur combat politique, ces derniers ont préféré faire sécession pour continuer dans leurs vieilles pratiques fascistes. Ainsi, depuis la signature de l’accord historique entre l’UFC et le RPT, Gilchrist Olympio a accepté de se faire violence et a commencé dès lors à participer aux célébrations de grand symbolisme patriotique. Pendant ce temps, ses lieutenants régénérés sous la bannière de Jean-Pierre Fabre, continuent de célébrer notre admission à la souveraineté internationale à part, suivant un rituel qui les apparente aux adeptes d’une secte dont le gourou ne reviendra jamais.


Ce négativisme de Jean-Pierre Fabre et de ses compagnons n’est en réalité que l’expression d’une faiblesse, d’une volonté de se recroqueviller sur eux-mêmes pour éviter d’exposer leurs insuffisances et leur dessous, d’un refus de faire des progrès en apprenant de l’autre, d’une peur de la concurrence et donc de l’excellence, d’une culture de la paresse. Et tout ceci n’est caractéristique que des « tonneaux vides ».

La canonisation des papes Jean 23 et Jean Paul 2 et les hommages à l’Archevêque Casimir Dosseh-Anyron ont été les deux autres grands événements qu’on espérait que Jean-Pierre Fabre allait honorer de sa présence non seulement en tant que chef de file de l’opposition mais aussi en tant que responsable politique ayant bénéficié de beaucoup de services du fait de l’implication de l’église catholique dans la recherche de solutions à la crise politique togolaise.

Mais du haut de tous ces attributs, Jean-Pierre Fabre, si nain qu’il est politiquement et intellectuellement, a pensé bien faire en boycottant ces deux derniers événements de grand symbolisme religieux, faisant insulte à l’honneur de ses militants d’obédience catholique.



Togo - PETER TCHALAWOU

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