Les 09, 10 et 11 mai dernier, le Directeur Général de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), Gnandé Djétéli était dans la préfecture de Bassar (à plus de 450 km de la capitale) pour une visite, des chantiers d’électrification s’inscrivant dans la seconde phase du projet d’électrification rural et plus largement dans le second axe (renforcement des infrastructures économiques) de la Stratégie de Croissance Accélérée et de promotion de l’Emploi (SCAPE), initié par le gouvernement depuis 2013.
En effet, voulant constater de visu l’avancement des travaux de la phase 2 du projet d’électrification rural initié depuis 2013, le directeur général de la CEET, Gnandé Djeteli a visité trois villages de la préfecture de Bassar (KALANGA, INABA et BITCHABE) sur les 69 villages bénéficiaires du projet sur l’ensemble du territoire national. Et le directeur général de la CEET se dit satisfait du niveau d’avancement des travaux.
« Cette visite rentre dans le cadre de la politique du chef de l’Etat qui est toujours à la recherche du bien-être de la population avec l’électrification rurale. Ces trois villages sont un échantillon puisque le projet se déroule simultanément dans les 69 localités bénéficiaires. Je crois que les travaux avancent normalement. Les poteaux vont arriver au troisième village d’ici deux semaines et l’électricité y sera effective d’ici un mois », a souligné Gnandé Djétéli.
Les trois villages visités bénéficieront ensemble d’un réseau de 21 km de ligne KV avec trois transformateurs sur poteau 20 kV/400V de 50 KVA pour chacun des villages.
Les bienfaits de cette électrification pour les villages sont énormes. A BITCHABE par exemple, il permettra de mieux alimenter dispensaires, laboratoire, maternité qui autrefois étaient faiblement alimentés par une bobine connectée à un moulin, depuis 2008.
C’est logiquement donc que populations bénéficiaires débordent de joie : « Je suis ivre de joie en voyant mon village électrifié. Je remercie le chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE pour ses actions en faveur de la population rurale. L’électricité aidera surtout l’hôpital », a déclaré le chef canton de BITCHABE, Koffi KPAMBI.
Avant d’ajouter un brin amusé « désormais on ne tiendra plus les torches pour lesquelles parfois même nous sommes incapables d’acheter les piles ».
D’un coût total de 15.000 USD soit 7.500 millions de francs CFA sur financement de la République d’Inde, la seconde phase du projet d’électrification consiste en la construction de 412 km de réseaux moyenne tension (MT) ; 120 km de réseaux Basse tension (BT) et de 96 postes MT/BT type H61 (sur poteau).
Faisant d’une pierre deux coups, le directeur général de la CEET a profité de l’occasion pour visiter à Kparatawo dans la ville de Bafilo (préfecture d’Assoli), un immeuble sélectionné pour devenir une Agence CEET en lieu et place du point d’encaissement qui n’était utile que pour le recouvrement ; les autres services (intervention, extension, dépannage, raccordement etc.) étant assurés par des équipes venant soit de Kara ou de Sokodé ; ce qui rallonge le délai dans lequel les populations devraient normalement être servies.
« Cette politique d’ouverture des agences s’inscrit dans la logique du contrat de performance de la CEET qui est lié à l’amélioration des services à offrir à la clientèle. Dans cette optique il faut qu’on se rapproche davantage des clients pour être à leur écoute et pouvoir réagir promptement en cas de besoin. L’ouverture des agences permettra de pouvoir gérer les difficultés de recouvrement, d’intervention et d’extension dans la région. » a confié Gnadé Djétéli, Directeur Général de la CEET.
Il convient, d’une part, de souligner que dans la même perspective une autre agence est en cours d’installation à Pagouda et, d’autre part, de rappeler que des agences similaires ont été récemment ouvertes par la CEET à Zorobar Kégué et à l’espace Avépozo.