Lomé (Togo) - Le Premier ministre togolais Séléagodji Arthème Ahoomey-Zunu a repris mardi des discussions avec les responsables des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale togolaise en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Le Premier ministre togolais a échangé tour à tour avec des responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), de la Coalition Arc-en-ciel, de l’Union des forces du changement (UFC), de l’Alliance Démocratique pour un développement intégral (ADDI), de Sursaut Togo et de l’Union pour la République (UNIR-au pouvoir).
Selon Patrick Lawson, vice-président de l’ANC, les discussions ont porté sur les élections locales et les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
« Nous mettons tout en œuvre pour que ce dialogue soit une réussite et que les différents sujets soient abordés et trouvent une solution définitive. Car nous avons besoin d’institutions fortes pour que l’apaisement revienne dans le pays et qu’on puisse organiser des élections libres transparentes et équitables », a-t-il déclaré.
Pour sa part Brigitte Adjamagbo-Johnson, de la coalition Arc-en-ciel a indiqué que son regroupement demande que les réformes entamées après l’accord politique global (APG) signé en 2006 puissent être reprises et achevées pour permettre au Togo d’avancer sur les questions essentielles.
Aimé Tchaboré Gogué de l’Alliance Démocratique pour un développement intégral (ADDI) a salué l’ouverture des « discussions sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles en vue de normaliser la vie du pays ».
« Le gouvernement nous a fait part de sa feuille de route et ce qu’il voudrait faire pour faire avancer les choses. Pour le moment, nous ne trouvons pas d’inconvénient, c’est à partir de jeudi que nous allons voir les points qui nous seront soumis », a-t-il dit.
« Le gouvernement nous a fait état des initiatives qu’il compte prendre dans les prochains jours pour que les discussions entre partis politiques soient effectives », s’est félicité de son côté, Georges Aïdam, vice-président d’UNIR.
« Nous nous réjouissons du fait que tous les partis ont accepté d’y aller et qu’ils s’engagent à travailler de façon constructive », a-t-il ajouté.
Les discussions vont se poursuivre jeudi prochain.