La Commission de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),
dans le souci de créer des opportunités d’échanges et de mutualiser les expériences pour une gestion efficiente et durable des ressources
minières des pays de l’Union, organise du 12 au 14 mai 2014, à Lomé, «la réunion annuelle des Chambres des mines et des structures ITIE des Etats membres».
Il s’agit pour ces trois jours que va durer la réunion pour les Etats
membres de l’Union de se plancher sur les voies et moyens pour la mise
en œuvre d’une politique minière commune.
Selon les organisateurs, la politique minière commune « constitue
un cadre de référence prioritaire pour faire du secteur minier un des
moteurs de la croissance économique et un moyen permettant d’améliorer
durablement les conditions de vie » des populations des Etats
membres. C’est dans ce sens que les Chefs d’Etat et de Gouvernements des Etats membres ont décidé et adopté en 2000, l’Acte Additionnel
instituant la Politique minière commune de leur Etat respectif.
«Le secteur minier occupe une place stratégique et joue un rôle
important dans l’économie de nos Etats membres, notamment sa
contribution au développement économique et social des populations de
l’Union », a souligné Essowe Barcola, Commissaire Chargé des
Services Administratifs et Financiers, représentant le Commissaire
Chargé du Département de la Sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement lors de son discours inaugurale de la
réunion.
Pour lui, il s’agit pour ces trois (3) jours que va durer la
réunion « d’échanger sur la mise en œuvre de l’ITIE (Initiative pour
la Transparence dans les Industries Extractives : ndlr), la mise en
place et le renforcement des Chambres des mines et groupements
professionnels des miniers dans les pays de l’Union afin de mutualiser
les expériences », d’une part, et « de susciter la mise en place de ces structures dans les Etats qui n’en possèdent pas encore », d’autre part. Il s’agira également à s’en tenir aux propos de M. Barcola «d’échanger sur le processus de révision du Code Minier Communautaire en vue de l’élaboration d’un code moderne pour une gestion efficace, dynamique et transparente des ressources dans les Etats membres de l’UEMOA ».
De son côté, Dammipi Noupokou, ministre des Mines et de l’Energie a laissé entendre que « la vision du Togo est en étroite adéquation avec la Politique Minière Commune de l’UEMOA, instrument intégrateur ». «Je ne doute point que les résultats de vos échanges permettront de
renforcer la mise en œuvre de la Politique Minière Commune de l’UEMOA et partant, les capacités des Etats membres pour une gestion efficiente et durable des ressources minérales dans nos Etats», a ajouté le ministre à l’endroit des participants lors de son discours d’ouverture des travaux.