Colloque scientifique international sur la contribution des Universités au développement en Afrique : Quelque 469 acteurs de l’enseignement supérieur d’Afrique et d’Europe en conclave à Kara (Nord)
Quelque 469 acteurs de l’enseignement supérieur d’Afrique et d’Europe ont entamé lundi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), un colloque scientifique international de cinq jours axé sur le thème : "Quelle contribution des universités au développement en Afrique", a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Organisé par l’Université de Kara, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives des dix ans de l’Université de Kara, entend rendre visible la contribution des universités au développement national et international, grâce à des thématiques multidisciplinaires.
Il s’agit par ce colloque de démontrer que les universités doivent être mises au centre des priorités étatiques dans la politique de développement.
Cette rencontre qui regroupe des chercheurs venus du Togo, de la France, du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali et du Niger, vise à offrir aux participants un cadre d’échanges et de partage d’expériences en matière de recherches, à dynamiser la recherche scientifique comme outil privilégié de développement dans les pays africains, à susciter un débat participatif à travers les différents champs de la thématique centrale et à intensifier les voies pour consolider la recherche scientifique à l’Université de Kara.
Plus de quatre cent cinquante-cinq communications et quinze conférences sont retenues autour du thème central. Ces thèmes sont subdivisés en huit thématiques, en l’occurrence : démocratie et gouvernement en Afrique ; agriculture et sécurité alimentaire ; science et santé ; énergie renouvelable et innovations technologiques ; environnement et développement durable ; économie et politiques publiques ; démographie et aménagement du territoire, langues, littératures et cultures.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, M. Octave Nicoué Broohm, à l’ouverture des travaux, a indiqué que le rôle et la place de l’université africaine dans sa communauté doivent être revisités et constamment questionnés en cette période cruciale de l’histoire du continent.
Le ministre et sa suite ont visité le laboratoire de biologie moléculaire et d’immunologie du CHU Kara où ils ont été éclairés sur le fonctionnement des machines d’analyse. FIN