Piqué au vif de ne pas avoir été invité à participer aux concertations mardi chez le Premier ministre, Djimon Oré, désormais aux manettes de son propre parti, reproche au gouvernement de vouloir vider le contenu de l’Accord politique global (APG).
‘C’est la fuite en avant ce qui se fait à la Primature, cela ne réglera rien. Le problème du Togo, ce ne sont pas des arrangements d’ordre électoral. A l’approche de chaque élection, on invite quelques partis puis on procède à des arrangements pour aller valider des résultats préfabriqués et former après un gouvernement d’union’, a-t-il déclaré mercredi au micro de Victoire FM.
L’ancien ministre UFC du gouvernement d’union estime que ‘ces auto-dialogues, c’est simplement reporter le problème du Togo. S’il doit y avoir un dialogue, cela doit tourner autour de la transition’. Et le chef du FPD de proposer une ‘transition douce’ de 18 mois à 3 ans pour solutionner tous les problèmes.
Djimon Oré, ancien professeur dans un CEG, avait pu accéder à des responsabilités gouvernementales à la faveur de la signature d’un accord politique entre le RPT et l’UFC en 2010. Déçu de ne pas avoir été reconduit l’année dernière, puis exclu de l’UFC, il a créé sa propre formation. Une démarche assez classique au Togo.