Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

RCA : l’impunité ne sera pas tolérée
Publié le mercredi 14 mai 2014  |  Republicoftogo




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président des Etats-Unis Barack Obama a décrété mardi des sanctions contre les anciens dirigeants centrafricains François Bozizé et Michel Djotodia ainsi que trois autres responsables, accusés par la Maison Blanche de contribuer aux violences en Centrafrique.

Ce décret, dans la foulée de sanctions annoncées vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU contre trois de ces cinq responsables, veut faire passer le message fort que l'impunité ne sera pas tolérée et que ceux qui menacent la stabilité de la République centrafricaine devront faire face à des conséquences, a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Outre MM. Bozizé et Djotodia, tous deux anciens présidents de Centrafrique, le décret de M. Obama concerne le coordinateur des milices anti-balaka Levy Yakété et deux dirigeants de l'ex-coalition rebelle Séléka, Nourredine Adam et Abdoulaye Miskine.

Aux termes du décret, ces cinq responsables verront leurs éventuels biens aux Etats-Unis gelés. L'entrée sur le territoire américain leur sera refusée.

M. Obama a en outre décidé de mettre en place un cadre de sanctions potentiellement plus étendues, en constatant que la situation en Centrafrique constitue une menace (...) contre la sécurité et la politique étrangère des Etats-Unis.

La République centrafricaine (RCA) est depuis plus d'un an en proie au chaos et à des violences entre communautés, attisées par des éléments de l'ex-coalition Séléka, majoritairement musulmane, et par des milices en grande partie chrétiennes, dites anti-balaka.

M. Bozizé, renversé par la Séléka en mars 2013, fournirait un soutien matériel et financier à des miliciens (...) qui cherchent à le ramener au pouvoir, c'est-à-dire des anti-balaka et d'anciens membres de l'armée centrafricaine.

Ces forces loyales à M. Bozizé mènent des représailles contre la population musulmane.

Proche de Bozizé avant le coup d'Etat, Levy Yakété est accusé d'avoir ordonné l'arrestation de personnes liées à la Séléka et d'avoir organisé la distribution de machettes à de jeunes chrétiens au chômage pour attaquer les musulmans.

 Commentaires