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Djimon Oré : le dialogue de jeudi prochain « ne donnera rien »
Publié le mercredi 14 mai 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
M. Djimon ORE


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Togo - Le dialogue convoqué par le premier ministre Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu sur le jeudi 15 mai prochain pour régler les questions de réformes politiques « est de la poudre aux yeux parce que cela ne donnera rien », selon le député Djimon Oré intervenant mercredi sur les ondes de la radio Victoire FM.


Pour résoudre les problèmes du Togo, soutient le président du jeune parti Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), l’initiative de ce dialogue doit venir directement du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qui est en train de boucler deux (2) mandats « contre la volonté du peuple togolais ».

« Le chef de l’Etat doit prendre ses responsabilités, ce n’est pas une affaire du premier ministre, il ne règlera rien, il n’a même pas les capacités de régler quoi que ce soit. C’est au chef de l’Etat de montrer au peuple togolais sa bonne foi et l’initiative devrait provenir directement de lui. Il lui suffit de dire qu’il est en train de boucler les deux mandats contre la volonté du peuple. Il organise un dialogue, sort par la grande porte et devient un grand homme », a-t-il expliqué.

S’il faut faire des réformes ou régler les problèmes conformément à ce que l’Accord Politique Global (APG) d’août 2006 a prescrit, « on n’a pas besoin d’un dialogue pour cela, il suffit seulement d’appliquer », a-t-il ajouté.

Si le chef de l’Etat ne prend pas ses responsabilités, a-t-il souligné, il est clair qu’on est en train de reporter le problème togolais, ce qui va engendrer d’autres problèmes « plus sérieux ».

L’option qui doit permettre aux Togolais de voir un soleil nouveau, selon l’ancien ministre de la communication, est une « transition politique consensuelle » de 18 mois ou de trois ans à l’issue de laquelle une autre constitution sera votée par le peuple togolais et les problèmes de l’administration togolaise définitivement résolus.

Tout en espérant que l’opposition convoquée ne tombera pas dans le piège « du pouvoir », l’ancien membre éminent de l’Union des Forces de Changement (UFC), promet d’être au rendez-vous le moment venu.

Telli K.

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