La ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Dédé Ahoefa Ekoué a présidé mercredi une rencontre de sensibilisation de lutte contre les violences basées sur le genre organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans le cadre du Programme de protection et d’assistance aux réfugiés. Des comités de lutte contre les violences faites aux femmes et des discriminations ont été mis sur pied.
Ces comités ont pour mission d’encadrer les communautés des réfugiés pour éviter les violences. Pour le représentant résident du HCR au Togo, Michel Mbili Ambaoumba, il y a trois étapes dans cette lutte : la prévention, la sensibilisation pour dire aux gens de ne pas s’adonner à ce genre de pratiques, l’assistance et l’écoute.
Le Togo a adopté les procédures opérationnelles dans sa stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre qui vont contribuer à la réalisation du Plan Stratégique quinquennal du pays.
« Les violences faites aux femmes détruisent les liens familiaux et sociaux. Ces violences nuisent à la santé des femmes et des enfants. Elles contribuent à réduire drastiquement les capacités des femmes à se prendre en charge et à participer pleinement à l’économie de notre pays », a déclaré Dédé Ahoefa Ekoué.
La ministre a indiqué en outre que le gouvernement togolais a pris plusieurs mesures pour intensifier la lutte contre ces violences avec des actions qui se situent au niveau juridique, stratégique, opérationnel et communautaire.
Elle a précisé que le gouvernement togolais continuera à renforcer les actions contre les violences basées sur le genre.