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Afrique/Doutes et préoccupations pour la stratégie de la France
Publié le jeudi 15 mai 2014  |  Missionary International Service News Agency


© Autre presse par DR
Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense


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“Aujourd’hui, nous pensons que la sécurisation ce la Côte d’Ivoire a été atteinte”, a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pendant sa visite dans le pays, effectuée dans le cadre de sa tournée en Afrique de l’Ouest, du Sénégal à la Mauritanie. Trois ans après la violente crise électorale de 2011, soldée par plus de 3000 morts, la Côte d’Ivoire s’avère relativement stable à l’exception d’attaques sporadiques à la frontière du Libéria, dans l’Ouest.
L’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays n’implique pas néanmoins une révision de la présence militaire française dans cette ancienne colonie. Lors de sa visite à Abidjan, M. Le Drian a annoncé la transformation à partir de janvier 2015 de la mission française Licorne – déployée en Côte d’Ivoire depuis 1992 – en une base opérationnelle avancée et sera dénommée Forces français en Côte d’Ivoire (Ffci) ; ses effectifs seront augmentés en 2016. L’état-major de l’armée française aspire en effet à accroître sa présence militaire en garnison au camp de Port-Bouet de 450 à 800 hommes.
“Nous avons décidé de réorganiser notre dispositif militaire sur l’ensemble de la région avec pour objectif principal de permettre à ce que la lutte contre le terrorisme puisse se déployer”, a encore soutenu le ministre français.
En vertu du nouvel accord militaire signé en 2012 entre les gouvernements ivoirien et français, et qui sera bientôt soumis au vote des députés ivoiriens, la mission militaire française dans le pays représentera un réservoir de troupes conventionnelles à même d’intervenir rapidement sur tout le continent, mais elle servira aussi de centre de support logistique pour les opérations de sécurité conduites dans les régions du Sahel et du Sahara. Cependant, les Ffci pourront également intervenir, en cas de besoin, pour superviser l’ordre en Côte d’Ivoire, dont la prochaine présidentielle se tiendra en 2015.
Pour le quotidien du Burkina Faso Le Pays, la réorganisation et le nouvel engagement militaire de la France dans l’Ouest africain sont la preuve de l’échec des politiques de sécurité jusque là mises en œuvre ainsi que de l’incapacité des pays africains à mettre au point ensemble une stratégie commune de lutte contre le terrorisme. Tout en soulignant la “complexité” des rapports de Paris avec ses anciennes colonies africaines, Le Pays dénonce le souci de la France de protéger ses propres intérêts – ressortissants, industries, banques et ressources naturelles – avant de protéger les populations africaines.

Officiellement, la France ne possède qu’une seule base permanente sur le continent, à Djibouti, avec 1900 soldats déployés sur place. Mais en réalité, différentes bases “provisoires” servent à l’armée française pour consolider son assise militaire en Afrique : à Ouagadougou (Burkina Faso), où se trouvent des forces spéciales, à Niamey (Niger), base de drones, chasseurs et services de renseignements, et, à terme, à Abidjan et à N’Djamena (Tchad), avec une faculté d’intervention continentale.

D’autres troupes sont en garnison à Dakar (Sénégal) et à Libreville (Gabon) tandis que la mission Serval sera bientôt transformée à Bamako (Mali). Au Centrafrique, la France a lancé l’opération Sangaris, qui peut actuellement compter sur 2000 hommes.

(VV/CN) © 2014 MISNA - Missionary International Service News Agency Srl - All Right Reserved.

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