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Pour la mise des recommandations issues de l’EPU : Des acteurs sociopolitiques en conclave à Lomé pour l’élaboration d’un plan d’action national
Publié le mercredi 4 septembre 2013  |  Savoir News




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Le Togo a présenté tout récemment devant le Comité des Nation Unis contre la torture, son 2ème rapport périodique sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. A l’issue des questions-réponses, le Comité avait formulé une série de recommandations à l’endroit des autorités togolaises.

Le comité des Nations Unies contre la torture est un organe composé d’experts indépendants, qui surveille l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les Etats parties. Il regroupe en son sein, tous les pays membres de l’ONU qui ont ratifié cette convention.

Tous les Etats parties sont tenus de présenter devant ce Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention.

Le Comité examine chaque rapport et fait part de ses préoccupations et de ses recommandations à l’État partie sous la forme d’"observations finales".

Pour mieux se préparer avant la présentation du prochain rapport en 2016, les acteurs sociopolitiques sont conviés à un atelier ce mardi, en vue de réfléchir et de jeter les bases pour l’élaboration d’un plan d’action national de mise en œuvre de ces recommandations.

Selon Kokou Minékpo, Directeur par intérim de la législation et protection des droits de l’Homme, les grandes lignes de ce plan d’action porteront sur trois axes : le premier axe concernera la ratification des instruments internationaux dont les instruments que le Togo n’a pas encore ratifiés, le deuxième sera centré sur la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et le troisième axe abordera notamment sur les droits civils et politiques : comment renforcer le cadre juridique visant la protection de ces droits. "Les droits économiques et socioculturel seront pris en compte dans cette troisième partie", a-t-il souligné.

Pour le représentant adjoint du Programme des Nations Unies au Togo, "cette approche participative adoptée par le gouvernement est essentielle dans la mise en œuvre de ces recommandations".

"Et nous nous réjouissons de cet engagement que le gouvernement togolais affiche par rapport à la question de la promotion des droits de l’homme. Nous pensons que le gouvernement est sur le bon chemin pour la présentation du prochain rapport", a précisé Damien Mama.

Rappelons que le Togo est signataire de plusieurs instruments internationaux de lutte contre la torture dont la convention contre la torture, ratifiée en 1987.

En octobre 2011, le Togo avait déjà présenté devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, son rapport au titre de l’Examen Périodique Universel (EPU).

Edem Etonam EKUE

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