Le 23 août dernier la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a rejeté le renouvellement de l’autorisation d’installation et d’exploitation de la radio privée Légende FM en s’appuyant sur les multiples dérapages de la radio dont le non-respect de l’ordonnance du 17 juillet, l’absence d’un directeur général et la suspension de deux programmes diffusés sur la radio.
Une décision qui n’a pas échappé aux critiques du parti de l’opposition « La Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) qui appelé la HAAC a trouvé une démarche plus pédagogique. Mais la réponse du HAAC était comme suit : « Nous avons tout essayé. Nous avons essayé par les mesures pédagogiques, les recommandations, la mise en demeure et puis nous sommes allés jusqu’à obtenir une ordonnance de justice. Alors qu’est-ce que vous voulez que nous fassions d’autres après ce que ce nous venons de faire. Il appartient justement à la radio de pouvoir compter sur ce qu’elle comptait pour obtenir ce qu’elle peut obtenir », telle était la déclaration de Kokou Tozoun le président de la HAAC. Il a ensuite ajouté : « Cette radio se comporte comme une radio hors la loi. »
L’opposition considère que cette décision est un coup dur pour la démocratie et la liberté de presse. Des droits acquis après de longues luttes menées par le peuple togolais.