La mobilisation en vue de la libération des 223 jeunes lycéennes enlevées
il y a quelques jours par Boko Haram, au Nigeria, continue de prendre de l’ampleur à travers le monde. Bien que solidaire au cri de cœur et de
ralliement de la première dame des Etats Unis d’Amérique, Michelle Obama, le « Bring Back our girls » qui a raflé l’adhésion mondiale, les
femmes togolaises ne comptent pas être du reste. Ainsi, selon un communiqué rendu public ce jour, les femmes togolaises se retrouvent
dans les rues de Lomé ce jeudi. Ceci, histoire de manifester leur
solidarité aux familles de ces jeunes filles et leur réclamation de la
libération de ces dernières.
« Population togolaise, femmes, hommes résidant au Togo, vous êtes
invités à participer massivement le Jeudi à 15h30 à la grande marche de
protestation contre l’enlèvement, la séquestration et la menace de vente
comme du bétail de plus de 200 filles nigérianes à Chibok au Nigeria
par la secte islamique Boko Haram ». Tel est l’invitation adressée au
peuple togolais à travers ce communiqué.
Organisé par la Synergie des organisations de défense des droits des
femmes au sein de laquelle figure l’ONG Wildaf-Togo, cette marche aura
deux points de départ à savoir l’hôtel Eda Oba et le Garage Central pour
aboutir à l’Ambassade du Nigeria au Togo. A ce lieu de chute, il sera,
selon le programme établi, lu une déclaration
Disposition particulière de cette manifestation, le port « des habits,
des chapeaux, des écharpes, des brassards de couleur rouge ».
A titre d’information, cet enlèvement a attiré un peu plus l’attention
sur le danger que représentait la secte islamiste Boko Haram aussi bien
pour le Nigeria que pour toute la sous-région. Outre les dénonciations,
une rencontre est prévue pour samedi prochain à Paris à l’initiative du
président français, ceci, alors que l’Etat nigerian se dit prêt à
dialoguer avec Boko Haram pour obtenir la libération de ces 223
lycéennes. Quant à la région du Nord-Est du Nigeria (les Etats de Borno,
Adamawa et Yobe), elle est surveillée de près par des avions américains
et d’autres soutiens aériens sont offerts par le premier ministre
anglais, David Cameron.