Le gouvernement organisera à partir du 19 mai et pour une dizaine de jours une large concertation avec les formations politiques représentées à l’Assemblée. C’est ce qu’a indiqué jeudi le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu, précisant que les thèmes des débats porteraient sur la limitation du mandat présidentiel, sur le mode de scrutin et sur les réformes relatives à la Cour constitutionnelle et à la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Une annonce faîte dans la matinée alors que le chef du gouvernement recevait les représentants d’UNIR (majorité présidentielle), de l’ANC, de la coalition Arc-en-ciel, de l’UFC et de l’ADDI (opposition).
Patrick Lawson (ANC) s’est félicité de cette initiative marquant même sa surprise : ’C’est avec satisfaction que nous avons appris tout cela alors qu’en venant, nous pensions à la mise en place d’un comité préparatoire devant lister les points sur lesquels les discussions vont porter’.
Pour Dodzi Apévon, leader du CAR et membre d’Arc en ciel, un compromis a été trouvé : ‘Les partis siégeant à l’Assemblée sont conviés dans un cadre de discussion avant qu’ils n’aillent plus tard faire le travail à l’Assemblée nationale »,
Jean-Claude Homawoo de l’UFC a expliqué pour sa part que toutes les questions mentionnées avaient déjà été débattues et approuvées par le CPDC (Cadre de dialogue rénové). Il suffit, selon lui, de les transmettre aux formations qui n’avaient pas participé à ce dialogue.
‘Nous allons débattre sans état d’âme de tous les sujets relatifs aux réformes politiques avant leur renvoi à l’Assemblée’, a confié Foli-Bazy Katary du parti UNIR.
Ce nouveau round de discussion intervient à un an des élections présidentielles.