Dans un communiqué rendu public jeudi soir, le gouvernement togolais a donné des précisions sur les points de discussions qui seront à l’ordre du jour dans le cadre défini lors de la rencontre à la Primature. Les discussions politiques vont se dérouler à partir du 19 mai prochain entre les partis politiques parlementaires au siège de la Société Togo Télécom.
Le gouvernement Ahoomey-Zunu II indique qui participera aux travaux à titre d’observateur afin de pouvoir répondre aux sollicitations des uns et des autres. Cette décision ainsi que les autres mesures décidées par l’exécutif togolais fait suite aux positions exprimées par les uns et les autres au cours des rencontres précédentes, explique la note officielle.
Les mesures prises par le gouvernement sont :
1-Les partis politiques parlementaires se retrouveront à partir de lundi 19 mai 2014 en vue d’engager les discussions sur les propositions de réformes constitutionnelles et institutionnelles.
2-L’ordre du jour sera consacré en priorité aux points de l’Accord Politique Global (APG) qui n’ont pas encore été mise en œuvre. Toutefois, les parties prenantes peuvent proposer d’autres points supplémentaires.
3-Chaque délégation comprendra 4 membres, dont deux titulaires et deux suppléants afin de favoriser des discussions sereines.
4-Les parties prenantes aux discussions s’organiseront entre elles pour la direction des travaux et définiront d’un commun accord les modalités de leur déroulement.
5-Il a été convenu que les discussions s’achèvent à la fin du mois de mai 2014.
6-Le gouvernement a marqué sa disponibilité à suivre ces discussions à titre d’observateur afin de pouvoir répondre à toute sollicitation et des préoccupations éventuelles des parties prenantes.
Soulignons que les discussions dont porter sur les points tels que le Régime politique, la nomination et les prérogatives du Premier Ministre, les conditions d’éligibilité du Président de la république, la durée et la limitation du mandat présidentiel, l’institution d’un sénat et la réforme de la Cour Constitutionnelle.
Au terme des échanges, les propositions de réformes seront envoyées au gouvernement qui les introduira à l’Assemblée nationale.