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TOGO - NIGERIA: Les femmes togolaises appellent à une forte implication des Présidents de la Sous-région
Publié le vendredi 16 mai 2014  |  Telegramme228


© aLome.com par Parfait
Des femmes togolaises, toutes de rouge vêtues, ont lancé un message fort à l’endroit des dirigeants de l’Afrique de l’Ouest en général.


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Suite à l’enlèvement dans la nuit du 14 avril 2014 de plus de 200 lycéennes
nigérianes par la secte islamique Boko Haram, une organisation terroriste basée au Nigeria ; les Organisations de la Société Civile (OSC) du Togo, à travers leurs branches féminines en union avec la
Société Civile nigériane, africaine et internationale ont manifesté ce jeudi dans les rues de Lomé, leur désarroi face à cet acte qu’elles ont
qualifié d’« ignoble ». Une manifestation qui a pris fin devant les locaux de l’Ambassade du Nigeria au Togo avec l’adhésion totale de
presque toutes les organisations féminines de la Société civile à l’instar de AFCET, ALAFIA, AMNESTY INTERNATIONAL-TOGO, GF2D, REFAMPF,
WILDAF Togo, WILDAF-AO, entre autres et les organisations syndicales.
Tout de rouge vêtues, les organisations féminines, de défense des
droits des femmes, des droits des enfants, des droits humains, des clubs
services, des femmes des marchés du Togo ont manifesté leur désarroi
face à l’enlèvement des jeunes filles nigérianes par la secte islamique
Boko Haram. Ce que l’on peut constater sur les pancartes des
manifestants à travers les messages. « Libérez nos filles », « De cœur
pour la libération des filles nigérianes », « Ramenez nos filles »,
« Tous unis pour ramener les jeunes filles nigérianes dans leurs
familles », peut-on lire sur chacune des pancartes tenues par les
manifestants.
« Nous exprimons toute notre solidarité avec les centaines de
familles qui attendent avec impatience de retrouver leurs filles », a
indiqué Christelle Selom Messan, chargée de Communication de la GF2D,
l’une des organisations adhérentes à la manifestation lors de la lecture
de la déclaration des OSC sanctionnant la chute de la manifestation.
Rappelant les droits fondamentaux et inaliénables que sont les droits à
la sécurité et à l’éducation garantis par la Déclaration Universelle des
droits de l’Homme, Mme Messan a laissé entendre que « nos jeunes filles
qui constituent elles aussi la relève de demain, ont leur place dans
les écoles et pas ailleurs ». Par ailleurs, les OSC lancent un appel aux
autorités nigérianes et aux Présidents de la Sous-région Ouest
Africaine à « s’engager à œuvrer d’avantage pour obtenir la libération
de ces jeunes filles, pour protéger les civils et traduire en justice
les responsables présumés de ces attentats », tout en respectant à leur
tour, les Droits de l’Homme.
« Les efforts sont sérieusement mis en place par le Nigéria en
collaboration avec la Communauté Internationale pour assurer la liberté
inconditionnelle des innocentes écolières qui sont des futures mères », a
eu à rassurer Matthew Adoli, Ambassadeur nigérian au Togo. A l’endroit
des manifestants, M. Adoli a affirmé qu’ « à ce stade, je tiens à vous
informer sur une note d’optimisme que les écolières seront bientôt
sauvées, grâce aux efforts positifs du Président Goodluck Jonathan,
ainsi que la collaboration avec la Communauté Internationale, y compris
le Togo ».

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