Le Président togolais, Faure Gnassingbé a reçu en audience jeudi, à son palais présidentiel, Joachim Chissano, ex-président du Mozambique.
Au menu des discussions entre les deux hommes, la situation politique et économique des pays africains.
"J’ai également informé le président togolais du travail qui se fait au sein du forum des anciens chefs d’Etats", a-t-il souligné avant d’ajouter : "c’était une bonne conversation entre amis".
L’audience accordée à cet ex président, a été vu sous d’autres angles par certaines personnalités qui animent la vie politique du pays. Tout le monde sait que, c’est jeudi que les formations politiques parlementaires étaient au siège du gouvernement dans le cadre du dialogue sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
Le début des rencontres se passe bien, mais qu’en sera-t-il exactement à partir de Lundi prochain au siège de Togotélécom où les discussions proprement dites vont débuter ? Nulle ne saurait le dire.
Mais, l’on savait aussi que, depuis l’amorce de la lutte pour un Togo démocratique, il est difficile entre les acteurs locaux de se parler franchement sans la présence d’un facilitateur. Et celui qui oeuvre dans ce sens au côté des Togolais, c’est le président actuel du Faso, qui est dans un tournant trop compliqué pour jouer encore ce rôle.
Pour certains acteurs politiques dans l’anonymat, l’audience du jeudi dernier au Palais avec l’ex président du Mozambique n’est pas fortuite. Peut-être que, le Togo est en train de lorgner cette piste de Chissano et qui sait.
De sources proches de la présidence, Faure Gnassingbé est en train de préparer cet ex président qui a une réputation sans tâche au cas où la présence d’un facilitateur sera posée comme condition pour l’aboutissement du dialogue. Vrai ou faux ? Les jours à venir nous le diront. M.Chissano est à la tête d’une fondation qui porte son nom et dont le but est de "promouvoir la paix et le développement". Il est également l’envoyé spécial de l’ONU en Guinée-Bissau et pour le nord de l’Ouganda.