Les acteurs politiques ont rendez-vous lundi pour un énième dialogue politique. A l’issue de la dernière réunion de concertation ce jeudi 15 mai 2014, les acteurs de ce dialogue ont été informé du cadre où se tiendrons les discussions. Ce sera au siège de Togotelecom à Lomé. Six points devront être à l’ordre du jour, en attendant le rallongement de la liste.
Togotelecom ou l’échec annoncé ?
« Nous ferons mieux que la dernière fois », Patrick Lawson, 1er vice-président ANC
Avec un sourire ironique, le 1er vice-président de l’Alliance Nationale du Changement (ANC) a lâché devant la presse que le lieu n’est pas bon signe –le dernier dialogue tenu dans ce cadre s’est terminé à queue de poisson-. Mais Patrick Lawson s’est montré optimiste et a affiché une volonté de rectifier le tir. « Nous ferons mieux que la dernière fois », va-t-il ajouter.
Pour son parti, le dialogue qui s’ouvre lundi s’annonce dans une bonne ambiance. Une supposition déduite de la bonne ambiance saluée d’ailleurs par tous les acteurs lors des réunions, de mardi et de ce jeudi.
L’ANC entend voir les six points de discussions établies lundi, les points « reliquats » de l’APG, la limitation du mandat présidentiel, la réforme de la cour constitutionnelle…la question des incendies des marchés –ndlr : que l’ANC entend ajouter à la liste des points-, puisque le gouvernement a rassuré les acteurs qu’ils pourront ajouter des sujets qui leur semblent importants aux six (6) grands points qu’il dévoilera lundi.
Indécis, l’Union des Forces de Changement, UFC se prononce lundi
Si presque tous les partis concertés se sont félicités de l’ambiance qui règne à la veille de l’ouverture du dialogue de lundi, le parti de Gilchrist Olympio, -ndlr : parti de l’opposition, présent au gouvernement depuis 2008 après un accord avec le pouvoir- ne semble pas aussi pressé d’aller à un nouveau dialogue. Le parti attendra lundi, selon son représentant jeudi à la primature, pour décider de sa participation à ces discussions. Pour Jean-Claude Homawoo, le CPDC rénové a déjà connu de toutes les préoccupations de l’APG.
Il ne serait plus opportun d’ouvrir un autre cadre de dialogue. « Mais on nous a annoncé que d’autres points seront ajouté, on attendra lundi de voir ces points et de juger s’il est nécessaire de participer à ce dialogue », a déclaré en substance à la Presse Mr. Homawoo.
Ces points qui s’apparentent à des innovations !
Contrairement aux autres rencontres de discussions, le gouvernement se met en retrait de ce dialogue. En optant pour le rôle d’observateur, il demande aux partis politiques de discuter entre eux. Une « deadline » est fixée au dialogue, fin mai. Les propositions doivent être transmises au gouvernement pour ensuite atterrir au parlement, soit en proposition de lois, soit en projet de loi.
Le dialogue qui démarre lundi semble mettre tous les acteurs au même pied d’égalité. Tous les partis auront quatre représentants. Il ne s’agira plus de représentants proportionnellement au poids politique des participants. Ça aussi c’est du nouveau.
Autant de mesures qui donnent espoir aux partis qui veulent encore y croire ; et qui feront dire au parti ADDI du professeur Aimé Gogué « nous pouvons faire un très bon travail si l’ambiance se poursuit comme ce matin-ndlr : celle de jeudi 15 mai 2014 ».
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