Rien de politique mais tout pour la paix et le développement intégral au Togo. C’est en cela que l’on peut résumer la démarche de quatre organisations de la société civile qui se sont coalisées pour lancer ce samedi à Lomé le « Projet Dunéfa ».
« Que le pays soit en paix », selon la traduction littérale de « Dunéfa », ce projet, selon Amadou Djibril, le Secrétaire général du projet, « a été conçu pour sauvegarder les vertus de la paix au Togo, à travers des actions concertées de conscientisation sur toute l’étendue du territoire national, après analyse de la vie politique des pays africains », une vie politique qui « laisse entrevoir de nombreuses difficultés sur le continent ».
Ainsi, les acteurs des quatre organisations, que sont l’AJCUD (Association des Jeunes Citoyens Unis pour le Développement), JSF (Jeunesse pour le Soutien des Jeunes), JUAPR (Jeunesse Unie d’Agbavi pour la Paix et la Réconciliation), UFED (Union des Femmes pour l’Entraide et le Développement), se donnent à travers le « projet Dunéfa » pour mission de sillonner les coins et recoins de Lomé et de tout le Togo pour sensibiliser leurs compatriotes sur les vertus de la paix et de la réconciliation et protéger ces acquis.
D’après le Coordonateur général du projet, Togbui Koffi Agbavi, la durée de vie de cette action concertée est de six mois. Et, les partenaires pour mener à bien cette mission noble sont entre autres, des ambassades et organismes qui ont toujours juré apporter au Togo les moyens nécessaires pour faire perdurer la paix.
Après ce lancement, les acteurs descendront effectivement sur le terrain à compter du mois d Juin 2014 et auront dans leur cahier de charge, à «assumer des actions d’intérêts généraux au profit des populations par des missions de sensibilisation et d’explication susceptibles d’éduquer » ; à «éliminer l’esprit de vengeance ou de revanche chez les Togolais surtout les jeunes sensibles à la manipulation » ; à « encourager la jeunesse à prendre des mesures concrètes pour accompagner la sécurité dans le pays et soutenir la réconciliation » ; à « bannir la discrimination entre les Togolais » ; à « intégrer l’éveil des consciences dans l’esprit des Togolais face aux enjeux des difficultés qui gangrènent le continent noir » et enfin, à « imprimer la collaboration entre forces de sécurité et population ».
Il sera question des journées de sensibilisation avec intensification des causeries débats, des projections de films sur les conséquences de l’insécurité dans un pays.
Pour finir, les responsables du « projet Dunéfa » ont sollicité une franche collaboration entre les acteurs et les partenaires techniques d’une part et d’autre part avec les partenaires financiers.