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Dialogue inter-togolais, les pièges à éviter par l’Opposition
Publié le lundi 19 mai 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Lá s’ouvrira le 19 mai, le prochain dialogue intertogolais


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Dialogue Inter-Togolais, Les Pièges A Eviter Par L’opposition.
Je voudrais préciser d’entrée de jeu que loin de moi l’idée d’aller trop vite en besogne, ou de sauter le pas sur les conclusions du dialogue inter-togolais qui débute ce Lundi 19 Mai 2014, je voudrais tout simplement mettre la puce à l’oreille de l’opposition togolaise dans son ensemble, et tirer la sonnette d’alarme pour que la Communauté Internationale ne tombe pas dans les pièges de Faure Gnassingbé.


Il est de notoriété publique que Faure Gnassingbé n’est pas prêt pour lâcher le pouvoir qu’il a acquis au prix de sacrifices humains, au prix de la ruse, et des fraudes électorales. Ces dialogues pour lui et ces thuriféraires pourront constituer l’occasion de raffiner leur stratégie afin de se perpétuer au pouvoir. Il est également très probable que la Communauté Internationale ne soit pas non plus prête à lâcher Faure, eu égard aux intérêts géostratégiques qu’elle tire de l’exercice du pouvoir de Faure.

Il est également clair que la validation des conclusions du dialogue par le parlement togolais soit un acquis pour tous les partenaires, internes et externes au dialogue, surtout pour l’Union Européennes, qui l’a fait savoir par Nicolas Martinez-Berlanga, son représentant au Togo Le décor ainsi plante, venons-en aux enjeux du dialogue.


La Carte Souverainiste, Une Corde De Plus A L’arc De Ruse Du RPT/UNIR.
Le danger qui guette l’opposition est que une fois les reformes obtenues par l’ensemble de la classe politique togolaise, le RPT/UNIR peut avoir recours à la carte souverainiste pour se conserver au pouvoir.

Le parlement aura le loisir de soustraire des conclusions du dialogues les textes qui peuvent voir Faure Gnassingbé quitter le pouvoir, non pas la limitation du mandat présidentiel en elle-même, mais, surtout la rétroactivité de cette limitation. A défaut de consensus, les débutés pourront être amenés à voter à la majorité simple des voix, et il faut compter sur UNIR et ce qui reste encore de l’UFC au parlement pour tirer la couverture vers le camp de Faure.


Une fois ces conclusions favorables a Faure Gnassingbé adoptées par le parlement RPT/UNIR (la non rétroactivité des textes traitant la limitation du mandat présidentiel), l’argument logique serait que le parlement du Togo est souverain, et par conséquent, tout le monde doit se soumettre à ses lois. Cet argument priverait automatiquement l’opposition de tout recours, et le forcerait à n’avoir qu’un seul choix : celui de boire le vin tiré. Et la Communauté Internationale dans tout ça, serait-on tenté de demander



Les Togolais peuvent-ils compter sur la Communauté Internationale ?
Notons que la soit disant communauté internationale fait une appréciation sélective de la souveraineté des institutions des pays dit du tiers-monde. Nous n’en voulons pour preuve que son rôle joué dans la crise ivoirienne. Le Conseil Constitutionnel avait tranché en faveur du président Gbagbo, décision aussitôt rejetée par la Communauté Internationale qui après avoir mis sous éteignoir toutes les institutions de la république, a activé son plan B, celle de déloger Gbagbo par les armes, et l’envoyer à CPI, pendant que ceux qui ont mis la Cote d’Ivoire a feux et sang pendant 10 ans furent non seulement installés confortablement au pouvoir, mais assurés d’une garantie de protection et donc d’immunité. Sachons aussi que ce sont majoritairement les hommes d’affaire et les sociétés multinationales qui ont financé la rébellion du nord de la Cote d’Ivoire. Le milliardaire américain George Soro a jeté plus d’un milliard dans cette sale guerre.
Pour qui sait lire entre les lignes les schémas de la Communauté Internationale, il est clair que contrairement à ce que l’occident clame sur tous les toits, et a l’opposé de ce tintamarre de Bonne

Gouvernance qu’il fait, c’est plutôt des institutions revêtues d’une mince couche démocratique, et des présidents très peu ou pas du tout nationalistes qu’il préfère. Il y a un vaste complot ourdi par l’Occident pour recoloniser les pays du tiers-monde dont l’Afrique. Remarquons dans cette optique que l’opération française Serval du Mali à la fin de sa mission, au lieu de plier bagages, s’est reconvertie en une force de présence permanente dont des antennes furent implantées au Mali, Niger et au Burkina Faso.


L’opération sangrias en République Centrafricaine ne prendra jamais fin. La réunion organisée par François Hollande sur la sécurité au Nigeria et dans les pays frontaliers participe également au plan de recolonisation subtile et sophistiqué de l’Afrique. Si non, comment comprendre que pour combattre des sauvages-illettrés-barbue et enturbannés qu’on appelle Boko Haram, il faille aller en France pour se faire dicter les conduites à tenir ? Quelle est alors la raison d’être et le mérite des institutions sous régionales, régionales et africaine, si c’est la France qui doit tracer le plan de combat contre Boko Haram ?


Nous ne serons pas entonnés si une base militaire franco-américaine s’installait un de ces jours au Nigeria. Notons que le Nigeria vient de devenir la première puissance économique de l’Afrique, devant l’Afrique du Sud et l’Egypte, et constitue ainsi un nectar pour les occidentaux. Toutes ces démonstrations pour dire que nous Togolais ne devront par parier fort sur la Communauté Internationale.



Pour revenir à nos moutons, proposons que l’opposition cherche une voie de recours au cas où le parlement togolais entièrement dominé par UNIR/UFC se rangeait entièrement dans le camp UNIR. Qu’elle ne se fasse pas prendre de court. Je voudrais bien me tromper pour le bonheur des togolais, je voudrais bien croire que le Seigneur Jésus a visité et touché leur cœur endurci des autoproclamés dirigeants du Togo, que la gloutonnerie les a déserté et qu’ils seront cinsères pour une fois dans leur vie. Pour le reste, Bonne Chance au Togolais......
MAIS A BON ATTENDEUR, SALUT !

Koffi Apati-Bassah
New-York City.

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