La France se félicite de l’engagement des autorités togolaises en faveur de la planification familiale à travers l’objectif ambitieux d’atteindre 24 % de prévalence contraceptive en 2017. Elle soutient le plan d’action togolais à travers sa contribution au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à hauteur de 700.000 euros par an.
Par ailleurs, l’agence française de développement (AFD) instruit actuellement un projet d’un montant de 8M€ pour la santé reproductive, maternelle et infantile dont une partie sera consacrée au financement des activités du plan d’action en matière de planification familiale. La croissance de la population en Afrique de l’ouest et du centre est l’un des défis les plus importants auquel la politique d’aide au développement sera confrontée dans les trois prochaines décennies. C’est pourquoi la France s’est engagée, en 2011, dans le cadre du partenariat de Ouagadougou, à apporter un soutien de 100 millions d’euros des fonds français Muskoka sur la période 2011-2015 aux programmes de santé de la reproduction dans 9 pays d’Afrique francophone : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo.
L’Afrique de l’Ouest est la région qui possède le plus faible niveau d’utilisation de contraceptifs alors que les femmes qui souhaitent prévenir leur grossesse sont très nombreuses. Le manque d’accès à la contraception est un frein majeur à l’autonomisation des femmes notamment à leur accès aux études, à l’emploi et aux revenus. Il nous faut tous reconnaître l’impact décisif de l’accès à la contraception sur l’égalité entre les femmes et les hommes et le développement durable.