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Dialogue : La réforme constitutionnelle doit "passer nécessairement par la voie référendaire (…)", selon le M150
Publié le mardi 20 mai 2014  |  Savoir News


© aLome.com
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Le Mouvement 150 (M.150) pour la défense et la promotion de la Constitution Togolaise a invité ce lundi, les acteurs politiques à "éviter des précipitations qui aboutiraient encore à des oublis fâcheux, germes de crises à l’avenir", en mettant tout en œuvre que les réformes constitutionnelles passent "par la voie référendaire, la seule qui fait du Peuple souverain le seul maître du choix de son destin".
Les responsables des partis politiques siégeant au Parlement (pouvoir et opposition) ont entamé ce lundi à Lomé, un nouveau dialogue en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
"Le sujet central dudit dialogue est l’ouverture des discussions devant aboutir à des réformes constitutionnelles et Institutionnelles. Ce sujet, à l’ordre du jour, est resté l’une des préoccupations majeures longtemps exprimées par l’ensemble de la classe politique togolaise. Lequel sujet préoccupe autant le Président de la République, si bien qu’il en a toujours fait faire mention dans les programmes de gouvernement présenté devant l’Assemblée Nationale", souligne M150 dans un communiqué rendu public.
Selon ce mouvement, "un pas de plus a été franchi dans ce sens avec la création d’un département ministériel chargé de la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), un des aspects desdites réformes. C’est dire que du coté du pouvoir comme de l’opposition, tout le monde reconnaît la nécessité des réformes pour la bonne marche de la Démocratie togolaise".
Cependant, précise le M150, "le passé récent rappelle à l’opinion qu’au cours de la longue marche de notre processus démocratique, des initiatives pareilles ont été prises, surtout pour ce qui est des modifications de notre Constitution".
"Malheureusement, les conséquences de ces initiatives, parfois adoptées et mises en application, en faisant fi de la volonté du Peuple, au nom duquel on a l’habitude de parler sans vouloir le consulter, ont aboutit à la naissance de nouvelles crises qui, a répétition, ont contribué à plomber les nombreux efforts des uns et des autres sur le chemin de la réconciliation nationale, condition sine qua non pour la Paix et le développement réel", poursuit le communiqué signé du Coordonnateur Général du M150 Basile Komlanvi Agboh.
"Au vu de tout ceci, et pour éviter que ce nouveau dialogue finisse dans des solutions porteuses de nouveaux germes de crises, le M150, tout en félicitant le Gouvernement en particulier et la classe politique en général pour l’ouverture dudit dialogue, encourage toute la classe politique à faire de cette nouvelle assise un succès dans la voie d’apaisement vers les prochaines échéances électorales", précise le M150.
"Toutefois, le M.150 refuse de croire à une solution qui aboutirait à une réforme de la Loi Fondamentale de la République Togolaise, la Constitution, socle de toutes les autres Institutions, qui resterait l’apanage des seuls membres des partis politiques. Afin d’éviter des précipitations qui aboutiraient encore à des +oublis fâcheux+, germes de crises à l’avenir, le Mouvement 150 demande une et une seule chose de la part de la classe politique nationale : pour cette ultime fois, que la réforme constitutionnelle passe nécessairement par la voie référendaire, la seule qui fait du Peuple souverain le seul maître du choix de son destin", martèle le communiqué du M150.
"On a assez parlé au nom de ce Peuple. Il est temps qu’on le laisse s’exprimer sur cette question capitale qui touche avenir. Certes, tous les politiciens concernés par cette question sont des Togolais, mais tous les Togolais ne sont pas des politiciens. Dès lors, laisser les politiciens parler au nom de tout le monde devient pour nous une dictature de leur part", conclut le communiqué.

Edem Etonam EKUE

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