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Togo: silence, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication ne veut pas qu’on parle d’elle
Publié le mardi 20 mai 2014  |  togo-online


© aLome.com par Parfait
M. Biossey Kokou TOZOUN , Président de la HAAC


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La presse Togolaise vit depuis plusieurs années sous le joug d’une structure de régulation qui est censée assurer le professionnalisme et la jouissance réelle de la liberté d’expression sans oublier le respect de l’éthique et la déontologie de la profession. Contrairement à ce qui se fait ailleurs, l’instance de régulation de la presse au Togo est traitée de tous les noms au vu de ses interventions sur le terrain.

Selon certains journalistes togolais, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) plus qu’une autorité de régulation qu’elle est appelée à être en toute impartialité, est devenue une structure qui entrave la liberté d’expression. Elle est devenue un outil au service du pouvoir et complique la vie aux journalistes qui portent un regard critique sur la gestion hasardeuse que fait le parti au pouvoir du pays.

Ainsi, à l’actif de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), en terme de bilan d’activité ou de prouesse si vous voulez, on peut compter les nombreuses convocations des journalistes qui portent un regard critique sur la gestion du pouvoir, l’assignation au tribunal de certain et le plus grand, la fermeture de deux radios privées, X-solaire et récemment la Radio Légende Fm.


Une fermeture qui est considérée comme une bataille gagnée de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication dans sa traque aux médias qui refusent de s’aligner sur les bavures du pouvoir cinquantenaire dirigé de père en fils.


Dès lors, tous les médias qui ne veulent pas apparaître dans le viseur de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) ont revue à la baisse l’intensité de leur intervention dans les émissions débats. Certains animateurs de ces émissions aussi inquiété sont devenus de véritables marmottes. Ceux d’entre qui décident de rester fidèle aux principes de base de la profession sont devenus de véritables ennemis que la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) s’évertue à abattre à tout prix.


Sans surprise, le débat autour des réformes institutionnelles et constitutionnelles dans le pays des "Gnassingbés" bat son plein. Obligés, certains journalistes sont obligés d’orienter leurs analyses vers cette institution de la République qui empêche la presse Togolaise de rayonner. C’est le cas depuis quelques mois au Togo et uniquement sur certaines radios qui osent titiller la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) à qui il est reproché une composition inconvenable et une gestion approximative des affaires. Au constat, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) s’en prend aux animateurs et menace de fermer leur radio si les invités aux émissions parlent d’elle.

Ainsi, des convocations tout azimut pleuvent à chaque fois qu’un invité prononce le nom de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) comme si c’était interdit.

La presse internationale était en fête le 3 mai dernier. Au Togo, l’évènement a été célébré de diverses manières et en division. Ce qui n’a pas vraiment donné une bonne image à cette presse qui il y a quelques années se targuait de disposer d’un meilleur code de la presse sur le continent.

L’occasion était alors revenue d’évaluer les éléments qui entravent les errements constatés ici et là dans le traitement de l’information. Sur une radio de la place, le débat a été houleux autour de la question. Les invités ont eu des points de vue divergent sur la question notamment celle qui concerne la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Il a fallu que l’un des invités prononce le nom de la HAAC et fasse des commentaires sur la façon dont elle fonctionne sur le terrain que l’autorité soit senti blessé dans son amour propre et cherche à en découdre avec l’animateur. Alors qu’il s’agissait d’un débat contradictoire où les points de vue des invités étaient discordants.

Vu l’acharnement de la HAAC sur l’animateur de l’émission, l’on se demande si réellement il y avait une faute professionnelle dans le fait de prononcer le nom de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC). Où la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) est devenue une institution au-dessus de la présidence que les journalistes critiques dans sa gestion des affaires. Ou encore que la HAAC soit devenue une institution dont la valeur dépasse celle du président de la République que les gens critiques nuit et jour. Des faits qui font redouter la jouissance de la liberté de la presse.

Il s’agit tout simplement d’une déception qui procure la honte et qui empêche la jeunesse émergente de se faire valoir. Ainsi donc, silence, la HAAC interdit de parler d’elle au risque de se faire confisquer peut-être sa langue ou encore son stylo ou sa mémoire. A quoi bon alors d’être journaliste sur la Terre de nos Aïeux si la HAAC nous oblige de parler de ce qu’elle désire ?

Rode


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