Togo - La surprise, c’est qu’il n’y a pas eu de surprise. Diront certains à entendre les décrets de dissolution prononcés ce jour par le Conseil des ministres qui a eu lieu sous la présidence de Faure Gnassingbé, vu que ces deux sociétés ne sont plus oéprationnelles depuis un moment. Entre autres points qui ont meublé les activités, il y a les décrets relatifs à la dissolution de la LIMUSCO (Librairie des Mutuelles Scolaires) et de la SLM (Société de Location de Matériels).
Selon le compte rendu de cette réunion du gouvernement togolais, il a été adopté un décret portant dissolution de la librairie des mutuelles scolaires. Une décision qui, à en croire le communiqué final, « fait suite à une chute des chiffres d’affaire due notamment à l’augmentation de la charge salariale, au renchérissement démesuré du prix des articles scolaires, à la mévente due à la concurrence du secteur informel, et au caractère saisonnier de ses activités ». Il ressort qu’« en dépit des efforts déployés pour redresser la situation, il est apparu que la LIMUSCO n’est plus viable ». Raison donc pour laquelle, « le présent décret prononce la dissolution de la LIMUSCO et mandate le ministre de l’Economie et des finances pour enclencher la procédure de dissolution ».
De même, la SLM, créée en 1997 pour la gestion, la maintenance et la location de matériels de travaux publics et de génie civile n’a pas échappé à ce triste sort de la dissolution. L’on justifie cette décision par un « dysfonctionnement particulièrement lié au coût de maintenance de plus en plus élevé, et à d’autres facteurs qui ont provoqué une perte considérable de marché, une baisse de compétitivité et une situation financière difficile ». Une situation qui a amené l’Etat a donc décidé de dissoudre la SLM et de nommer un liquidateur.
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