« Au bout de l’ancienne corde, on tisse la nouvelle »,
dit un adage africain. C’est donc faisant sienne cet adage que la CENI
(Commission Electorale Nationale Indépendante) a enclenché depuis
quelques semaines des séances plénières et réunions, histoire de faire
le point dans la perspective des élections à venir…
C’est ainsi que, se séparant peu-à-peu de l’accalmie qui a cours
depuis la fin des élections législatives de 2013, la CENI a repris du
service et procède à « l’inventaire quantitatif et qualitatif ».
C’est en tout cas une reprise qui en valait la peine même si elle
intervenait à un moment où les partis politiques les plus importants du
pays sont en discussions et que ces discussions pourront impacter sur le
devenir de la composition de la CENI.
Elle répond en tout cas à aux prescriptions de l’article 61 de la
Constitution qui permettent d’envisager l’organisation de l’élection
présidentielle au plus tard début mars 2015. Les locales initialement
prévues avec les législatives doivent également être préparées pour
contribuer à renforcer le processus de décentralisation dans notre pays.
La CENI s’active donc pour préparer ces scrutins, fidèle à la mission
d’organiser et de superviser les consultations électorales et
référendaires que lui assigne le Code électoral. Elle est une
institution permanente, une autorité administrative indépendante.
L’article 19 du Code électoral dispose que « les membres de la CENI
sont nommés pour un mandat de un an renouvelable. Ils restent en
fonction jusqu’à la mise en place d’une nouvelle CENI ».
Entre autres tâches effectués actuellement, la CENI procède à
l’évaluation du matériel électoral existant, pour garantir
l’organisation à bonne date des prochaines élections. Entre le dernier
scrutin et les prochains, ses membres travaillent avec la conscience de
préserver la continuité du service public.
L’on parle également de travaux préparatoires de la révision de la liste électorale, etc.