Les travaux du dialogue intertogolais se sont poursuivis mercredi. Tous les partis représentés à l'Assemblée nationale étaient effectivement présents. Après donc les divergences sur la question de la médiation, les travaux ont repris mercredi dans le calme et ont même connu des avancées sur l'ordre dans lequel les sujets seront abordés. C'est du moins l'impression qu'on pouvait observer dans les propos de Patrick Lawson, premier-vice président de l'Alliance nationale pour le Changement (ANC) à la fin des travaux de la 3e journée du dialogue.
En ce 3e jour,les participants ont discuté des modalités d’application et de mise en œuvre des conclusions du dialogue, l’ordre des discussions. Un compromis semble acquis sur ces points.
Toutefois, deux points qui ont également été abordés n'ont pas été objet de consensus et seront remis sur la table jeudi. Il s'agit de la question du facilitateur ou d'un médiateur ou encore d'un modérateur ainsi que celle de la mission du bureau provisoire.
Selon Patrick Lawson, ces deux points pourront trouver une issue jeudi matin pour permettre aux discussions d'évoluer avec les débats de fonds. l'honorable député a précisé que personne ne s'oppose plus au principe d'avoir un facilitateur ou un médiateur ou un modérateur.
"Nous discutons, nous échangeons avec les nôtres pour les convaincre. (..). C’est pourquoi je vous dis que, d’ici demain, on arrivera à trouver une réponse tout comme nous sommes parvenus à trouver un compromis en ce qui concerne le cadre dans lequel les discussions doivent avoir lieu. A l’assemblée nationale ou dans un cadre structuré?
Aujourd’hui, il y a les partis parlementaires de l’assemblée nationale et nous discutons dans un cadre structuré. Personne ne peut dire aujourd’hui qu’il a perdu. On a pris en compte ce qui préoccupait les uns et les autres", a déclaré Patrick Lawson.
Le responsable de l'ANC précise que la facilitation est nécesaire et doit aider les togolais à trouver rapidement en moins de dix jours des accords sur 12 points. "Nous disons que, à l’ANC, rechercher la facilitation avant de débattre, c’est la meilleure démarche à faire. Mais nous ne voulons pas faire insulte à la mémoire de ceux qui pensent que, c’est lors du blocage qu’on fera recours au facilitateur", a conclu M. Lawson.