Des responsables portuaires d’Afrique du Sud, d’Angola, du Bénin, du Cameroun, de Côte d'ivoire, du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Mozambique, de Namibie, de RDC et de Tanzanie et du Togo participent depuis mercredi à Lomé à une réunion de 3 jours sur la contrefaçon.
Faux médicaments, jouets, électronique, pièces détachées pour l’automobile, textile, arrivent par tonnes chaque jour dans les ports africains. Et les fins limiers des douanes ont bien du mal à authentifier les marchandises.
Cette rencontre est initiée par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD).
‘Les douaniers doivent être en mesure de repérer les circuits illicites, repérer les conteneurs, contrôler les fraudes. Les auteurs des contrefaçons sont très intelligents et ils ont des moyens. Il s’agit de savoir comment ils arrivent à pénétrer l’économie africaine. C’est important d’apprendre aux douaniers africains, comment repérer tous ces circuits et pouvoir réagir à l’avenir. La lutte doit se faire à chaque instant et chaque jour’, a expliqué Wilfried Roger, le directeur adjoint de l’Institut de recherche contre les médicaments contrefaits.
Les contrefaçons arrivent d’Asie, Chine et Inde principalement.