Gouvernement et Banque mondiale font le point jeudi sur les réformes destinées à améliorer les performances du secteur privé et le l’environnement des affaires.
Solitoki Esso, le ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, n’a pas manqué de rappeler les initiatives introduites récemment parmi lesquelles la suppression de la carte d’opérateur économique, la réduction du capital pour les SARL, la suppression de la carte des ressortissants délivrée par la Chambre de commerce, la réduction du délai relatif au dépôt du capital minimum, les formalités rapides pour la création de sociétés.
Les pouvoirs publics veulent maintenant accélérer la mise en place guichet unique du commerce extérieur afin de réduire, de façon significative, le temps nécessaire pour déclarer et payer les taxes.
‘Ces réformes traduisent une meilleure prise en compte des efforts du gouvernement en matière de promotion du secteur privé, mais visent également à améliorer les performances du Togo dans le rapport Doing business», a indiqué la ministre du Commerce, Bernadette Légzim-Balouki.
Ce rapport, réalisé chaque année par la Banque mondiale et la SFI analyse les petites et moyennes entreprises au niveau national et mesure la réglementation s'appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie.
En collectant des données quantitatives détaillées pour comparer les cadres réglementaires applicables aux entreprises du monde entier au fil du temps, Doing Business encourage la concurrence entre les économies pour la mise en place d'une réglementation des affaires efficace.
En 2013, le Togo avait progressé de 2 points par rapport au classement de l’année précédente ; il se classait à la 157e place, devant des pays comme la Bolivie, le Gabon, la Côte d’Ivoire, l’Angola et la Mauritanie.
Le représentant de la Banque mondiale à Lomé, Hervé Assah, a salué les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires et a renouvelé l’engagement de l’institution à l’accompagner dans cette voie.