Dialogue / Réformes politiques : Pouvoir et opposition "s’accordent" sur le choix d’un "facilitateur"

Politique

Publié le vendredi 23 mai 2014 | Savoir News

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Activités des partis politiques

Des responsables des partis politiques parlementaires (pouvoir et opposition) en discussions depuis lundi au siège de Togo Télécom à Lomé, se sont "accordés" ce jeudi sur le choix d’un "facilitateur" pour conduire le dialogue, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Démarrées peu après 9H GMT, les débats de la journée ont pris fin aux environs de 15H, séance sanctionnée par un communiqué rendu public.

"Les parties prenantes se sont entendues sur les modalités de discussions, la mise en œuvre des propositions qui seront retenues et l’agenda détaillé des discussions. Le dialogue s’est accordé sur la désignation d’un facilitateur", souligne le communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.

"A cet effet, des contacts ont été pris et des démarches sont en cours", ajoute le texte paraphé par les chefs de délégation des cinq partis ou regroupement de partis politiques représentés aux discussions (ADDI, ANC, Arc-en-ciel, UFC et UNIR).

Le Collectif "Sauvons le Togo" (CST) a fait deux propositions : Mgr Nicodème Barrigah (ancien président de la Commission vérité, Justice et Réconciliation/. CVJR) et le Révérend Charles Klagbah-Kuadjovi (président de l’Eglise méthodiste du Togo).

Le choix du "médiateur" pour ce dialogue est le principal sujet qui divise depuis mardi les +protagonistes+. Finalement, ils ont opté pour un "facilitateur".

"Peu importe le terme utilisé : +médiateur+ ou +facilitateur+. Pourvu qu’on ait une personnalité pour conduire les débats", a déclaré Me Zeus Ajavon, le coordonnateur du CST lors d’une conférence de presse, tenue au domicile d’un des responsables dudit Collectif, juste après discussions de la journée.

"Au CST, nous souhaiterions que ce dialogue soit le dernier, afin que nous puissions sortir le Togo de la crise qui le secoue depuis des décennies. Nous n’aborderons pas les discussions dans un esprit de marchandage, mais plutôt dans un esprit de trouver des solutions définitives à la crise. Ce n’est pas : +tu donnes ça, et je prends ça", a-t-il souligné.

"Notre soucis, c’est d’arriver à trouver des solutions à tous les points, afin de finir avec des dialogues au Togo", a appuyé Jean Pierre Fabre, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, le principal parti de l’opposition).

Au total 12 points sont inscrits au menu de ces discussions dont le régime politique, la durée et la limitation du mandat présidentiel, les conditions d’éligibilité du président de la république, la réforme de la cour constitutionnelle et le mode de scrutin pour toutes les élections. Les +protagonistes+ disposent de deux semaines pour vider tous ces points.

L’affaire des incendies a été également longuement abordée lors de cette conférence de presse.

"Nous sommes sereins, tranquilles et déterminés à aller jusqu’au bout", a affirmé M.Fabre.

Rappelons que le juge d’instruction a entamé depuis quelques jours, la dernière étape de cette affaire, avant la Cour d’assises.

Junior AUREL / Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire)

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