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Les journalistes associés à la lutte contre l’apatridie
Publié le vendredi 23 mai 2014  |  AfreePress


© L’Union par DR
Les journalistes prêts à vulgariser les recommandations de la Cvjr


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Quelque quinze (15) journalistes issus de différents organes de presse dont l’Agence de presse Afreepress, ont suivi ce jeudi au siège du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) à Lomé, une séance de sensibilisation sur l’apatridie, ses causes, ses conséquences et les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre ce phénomène dont dix (10) millions de personnes sont victimes dans le monde.

Les échanges ont permis aux journalistes de comprendre la nécessité de faire un acte de naissance aux enfants dès leur venue au monde, et « l’urgent » besoin de mettre ensemble des moyens pour sensibiliser les populations sur cette nécessité, afin d’ « éviter les ennuis liés à l’établissement d’une nationalité ».

« Environ 50% d’enfants n’ont pas d’acte de naissance. Il est donc clair que ces enfants auront toutes les difficultés à s’établir des documents d’identité, par manque de preuve qui témoigne de leur lieu de naissance, de leur appartenance à une famille, et leur appartenance à un pays », a souligné Emmanuelle Mitte, spécialiste de l’apatridie au HCR pour l’Afrique de l’Ouest.

Entretenant les débats, cette dernière a par ailleurs rappelé que des conflits de loi, dus à leur technicité, font de certains des apatrides, d’où l’urgent besoin de sensibiliser les gouvernants de chaque pays à la ratification des conventions de 1954 relatives au statut des apatrides, et de 1961 relatives à la réduction des cas d’apatridie.

« Le HCR est l’organisation mandatée par les Nations unies pour se charger des cas d’apatridie », renseigne-t-elle tout en invitant les médias à s’impliquer davantage dans la propagation des conséquences de ce phénomène qui semble méconnu en Afrique de l’Ouest malgré les 75 000 personnes apatrides recensés.

C’est d’ailleurs ce qui a justifié selon elle la tenue de cette rencontre, en prélude de laquelle un séminaire s’est tenu à Lomé, dans le but de permettre aux membres des ministères clés du Togo d’identifier et d’étudier les problèmes de l’apatridie et les défis qui affectent les régions, afin de promouvoir des objectifs et des activités réalistes pour répondre à ces défis.

Gaël N.

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