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Enlèvement des lycéennes au Nigeria : Vive "indignation" des femmes leaders qui exigent leur libération "immédiate"
Publié le vendredi 23 mai 2014  |  Savoir News


© Autre presse
Me Molgah Abougnima-Kadjak, présidente de la chambre des Notaires du Togo


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Les femmes leaders ont exprimé ce jeudi, leur vive "indignation", suite à l’enlèvement de jeunes lycéennes par le groupe Boko Haram au Nigeria et exigé leur libération "immédiate".
Environ 276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril à Chibok (nord-est), l’un des fiefs du groupe islamiste armé Boko Haram. Actuellement, quelques 223 sont encore détenues par des éléments de ce groupe. Face à la presse ce jeudi, les femmes leaders ont exprimé leur indignation face à l’enlèvement de quelque 200 jeunes filles par le groupe extrémiste Boko Haram le 14 avril dernier.
Selon ces femmes leaders, l’enlèvement de ces jeunes filles "contrairement à la conception de leurs ravisseurs, ne constitue pas l’expression d’une quelconque apostasie contre l’éducation occidentale, mais une véritable violation des droits fondamentaux de l’homme dont les conséquences affecteront à jamais la vie de ces adolescentes".
Elles dénoncent un "acte barbare qu’aucune religion ne peut admettre".
Plusieurs femmes leaders parmi lesquelles Mme Molgah Abougnima-Kadjaka Présidente de la chambre des notaires du Togo, Mme Claudine Assiba Akakpo Directrice de l’Agence Togolaise de Presse (ATOP), l’ancienne député Christine Ayélé Mensah, Mme Raymonde Kayi Lawson-de Souza Présidente de la Convention des Femmes pour UNIR (CFU), Mme Suzanne Soukoude Directrice du Centre de Formation des Professions de Juristes (CFPJ) étaient face à la presse.
La séance a débuté par une déclaration commune, suivie d’une prise de parole par chacune d’elle.
"Nous exprimons notre indignation face à l’enlèvement de ces jeunes filles nigérianes qui étaient à l’école, qui ne demandaient qu’à s’instruire, qu’à étudier", a déclaré Mme Soukoudé.
"En tant que mère, en tant que femme, je trouve indigne l’enlèvement de ces jeunes filles. Ce n’est pas normal. Il faut qu’on change de mentalité. On ne peut pas comprendre qu’au nom d’une religion, on puisse kidnapper des jeunes filles", a pour sa part martelé Mme Kadjaka .
Notons qu’un groupe d’étudiants de l’IAEC a également participé à la rencontre en appui aux femmes leaders pour demander la libération des jeunes filles.
Samedi dernier, les membres de la Convention des Femmes pour l’Union pour la République (CFU) étaient à l’Eglise Saints martyrs de l’Ouganda pour prier et implorer le Seigneur, afin que ces jeunes lycéennes soient libérées.
Trois jours plus tôt, une centaine de femmes et jeunes filles de plusieurs organisations de la société civile avaient sillonné des rues de la capitale togolaise pour exiger la libération immédiate de ces filles.
Rappelons que dans une vidéo rendue publique quelques jours après l’enlèvement, Boko Haram a exigé la libération de prisonniers de ses éléments en échange de ces lycéennes. Demande aussitôt rejetée par les autorités nigérianes.

Chrystelle MENSAH

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